Infos Transport (Patrice Salini)

Les navires de croisière, comme d'ailleurs les ferries, sont des émetteurs de polluants en plus de l'effet de serre généré par leurs moteurs. Un gros moteur au fuel lourd est naturellement, comme d'ailleurs les centrales thermiques au fuel, un facteur de pollution conséquent. C'est ce que rappelle un article sur le web intitulé " La croisière s’amuse ? non, elle abuse !" En savoir plus sur Consoglobe.com - cliquer ici - Les politiques visant à chercher à capter les escales de navires de croisière ont donc un coût environnemental souvent négligé ou ignoré. Or ces navires se dirigent vers nos ports méditerranéens à peu près exclusivement en période estivale, période de pointe également pour les ferries, les avions, et la circulation automobile en zone côtière. Des solutions sont possibles pour réduire considérablement les émissions polluantes, comme le recours au Gaz (GNL), mais aussi en utilisant un fuel moins polluant et en ayant recours à des dispositifs e

Le passage au gaz en vue de se mettre en conformité avec les règles relatives aux émissions de soufre semble poser des problèmes. Après la menace de Brittany ferries de faire construire son navire au gaz à l'étranger ( voir mon blog)  L'armement STENA  annonce des décisions "négatives" en lien avec le pesage au gaz.  Face aux normes d'émission qui doivent s'appliquer début 2015, l'armement  a décidé d'engager un plan d'économies portant sur 90 millions € et la suppression de 800 postes sur 6000. Selon Le Marin, cette décision est comparable à celle de DFDS s'arrêter certaines liaisons  comme Le Havre-Portsmouth "en raison des nouvelles normes, Stena exploite 23 services différents en mer du Nord, Baltique et en mer d’Irlande." Des conséquences  bien "négatives" de la mise en oeuvre de la réglementation Marpol 6, censée oeuvrer pour l'environnement. Voir l'article du Marin