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Affichage des articles associés au libellé Moryglobal

#Moryglobal instrumentalisé ?

L'insistance, d'abord syndicale (#OTRE en particulier), puis politique (Front National), et dans la presse généraliste et professionnelle,  à relier la liquidation de #Moryglobal à la concurrence "déloyale" des pavillons "low-costs" est surprenante.  On peut y déceler  une tentative d'instrumentaliser le drame connu par Moryglobal, et de détourner l'attention loin des "repreneurs" et des décisions des tribunaux de commerce et des interventions de l'Etat. On peut aussi, hélas, y voir un manque de discernement. Il est tellement plus simple en effet de désigner un bouc-émissaire lointain (étranger bien entendu), pour justifier d'une crise, à la fois prédite et annoncée, et ce au terme d'un feuilleton ayant vu successivement "flancher" DHL-Ducros, Mory, Mory-Duclos, et Mory-Global.  Pour ceux qui connaissent la messagerie, on aurait grand tord de faire croire que l'équilibre des réseaux aurait à pâtir de la présence

#Routier : Quand la presse mélange tout

L’Express-L’Expansion [1] le disent : "En moins d’un mois on a annoncé 3000 suppressions dans le transport routier. Et de faire le lien avec la thèse de l’OTRE : «  Le transport routier de marchandises en France est soumis à "une tension économique extrême" du fait du "dumping social", explique Gilles Mathelié-Guillet, délégué général de l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE). »" Sauf que tout cela n’a rien, mais alors rien à voir du tout. Mory Global   était messager. La messagerie se produit localement, avec des moyens propres ou en sous-traitance.   Son histoire, souvent décrite, est celle de la crise plus globale de la messagerie traditionnelle, et le produit de plusieurs reprises dont on peut douter du réalisme. Gefco est messager et transporteur de véhicules, mais aussi organisateur de transport international. Ancienne filiale de PSA, aujourd'hui détenu par les chemins de fer russes, l’entreprise doit faire fa

#Mory : quand on mélange tout !

La liquidation décidée de #Moryglobal a été l'occasion d'articles ou de présentations dans les journaux, et naturellement dans les journaux télévisés.  Pour quoi faire ?  A vrai dire, on aurait pu attendre des explications. Comment on en est arrivés, de reprises en reprises, à faire disparaître l'un des plus gros messagers de France, "fusionné" peu avant avec un autre fleuron du marché du groupage.  Mais non. Sans doute parler du problème posé, ou de ce qu'il révèle est trop simple. Alors on parle du transport routier, comme si la messagerie - activité en réseau s'il en est - avait à voir avec le transport de lots et de charges complètes.  Comme si #Mory avait à voir avec la concurrence internationale, les PECO et le niveau de salaire des polonais.  Le drame c'est que le journalisme n'existe pas sans source d'information, mais on préfère sans doute parler d'autre chose, qui éventuellement provoque une réaction - chez le téléspectateur -,

#Mory : Tout ça pour ça...

La lecture du site de la CFDT Mory permet de mesurer l'ampleur de la nouvelle : Site CFDT Mory Avec cette phrase  terrible : La meilleure offre "ne reprenait que 128 salariés. A la fin de sa synthèse en conclusion, l'AJ ne soutient aucune offre et demande au Tribunal de changer le redressement en liquidation." Le 6 février, je n'étais pas à vrai dire très optimiste, Voir mon blog , à l'occasion du dernier dépôt de bilan. De fait, l'épilogue était prévisible. Et certains l'attendaient en silence, comme une évidence, tant il est vrai que, sur ce marché de la messagerie traditionnelle, on professait dans le milieu la thèse du "trop plein" et des marges hyper-fragiles. Il faut dire que plus les réseaux se concentrent, plus la rentabilisation de toutes les agences devient, pour les moins importants, problématique. Il reste que les interrogations posées sur le rôle des "repreneurs" dans ce beau secteur des transports me semblent toujour

#Mory Global : Dépôt de bilan...

#Moryglobal L'annonce a été faite ce vendredi. Le transporteur Mory Global, ex-Mory Ducros, dépose le bilan - voir Francetvinfo . La perte annoncée - 40 millions € pour 330 millions de chiffre d'affaires témoigne à elle-seule du problème. Une situation qui ne pouvait être exclue, mais qui risque - encore - de provoquer des pertes d'emploi.  Voir ce papier (illusions stratégiques) publié par TIH 441 Voir ce papier pour le Cercle Les Echos Je réédite surtout cette interrogation formulée il y a tout juste un an :  Voir l'article " Mais ce qui m’interpelle dans cette affaire c’est la question de la forme du capital qui vient s’investir dans les transports.   On n’est pas ici en face de fonds d’investissements venus faire du portage de firmes en bonne santé, ni d’investisseurs classiques. On est en face de firmes spécialisées dans la reprise d’entreprises en difficultés à l’image de Butler et Arcole-Caravelle ou d’autres que j’ai pû croiser jadis. Quel