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Des #routiers, du #travail et des #conflits…

Le gouvernement indique à qui veut l’entendre que la réforme du droit du travail vise à renforcer la concertation au sein des entreprises, et singulièrement des plus petites. Alors pourquoi donc le monde routier est-il en effervescence, avec, à la clef, des blocages programmés ? Pourquoi donc il semble à ce point que l’interprétation des ordonnances diffère à ce point, et pourquoi donc la négociation collective ne se met pas en place précisément pour éviter les conflits naissants ? A lui seul le monde routier donne à voir précisément ce que les ordonnances proclament : il n’y a pas un marché global du travail mais des situations diverses, et des réalités différentes. Or, précisément, ce sont les ordonnances qui sont contestées par les syndicats ouvriers (notons au passage que ce secteur est probablement celui, aujourd’hui où la proportion d’ouvriers est parmi les plus importante). De fait, c’est la dissolution de la hiérarchie des normes, garante de la régulation que les syndicats ou

#routiers #Droit du Travail : Ne pas oublier le rôle des règles communes

Pendant ma carrière professionnelle, j’ai eu l’occasion de vivre de plus ou moins près plusieurs conflits routiers majeurs, et parfois de tenter d’y trouver une issue.  De 1984 à 1996, les solutions trouvées ont toujours débouché sur des accords collectifs et des tentatives de médiation des pouvoirs publics.  C’est que les questions posées, mêlant des questions économiques et sociales, nécessitaient des réponses collectives.    Le choix de réguler globalement – plus ou moins bien – le marché en prenant en compte ses spécificités, a conduit régulièrement à une adaptation du code du travail. Mais non de s’en remettre à la négociation au sein des entreprises.   Dans le cadre des négociations de ce qu’on a appelé en 1997 le « contrat de progrès », on a pû reprocher l’excès de réalisme de l’accord qui pour le coup approfondissait la dérogation par rapport au code.    On a pû aussi regretter l’absence de prise en compte réelle des conditions de concurrence entre salaria