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Affichage des articles du mai 26, 2015

#Corse : Offre maritime estivale en recul

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L' Observatoire Régional des Transports de Corse  (#ORTC) livre son étude de l'offre estivale (mai à septembre) maritime (lignes régulières hors Sardaigne) pour 2015. Cette étude compare l'offre prévisionnelle de l'été 2015 à l'offre réelle de 2014, année singulière comme on le sait. Deux constats majeurs : 1. L'offre globale en "sièges" sera en recul significatif sur la France (-17 %) et, de manière moindre sur l'Italie (-1%). Le recul sur la France sera donc de plus de 818 000 places (donc bien au delà du recul tendanciel de la demande).  L'offre globale tournera ainsi  autour de 6,8 millions contre 7,7 l'an passé. Au prix d'un recul du nombre de rotations de 463. Ces seuls chiffres reflètent quatre phénomènes : la quasi-stabilité escomptée de la demande touristique globale ;  l'érosion continue de la part de marché maritime au profit de l'aérien ; le retrait de la #SNCM d'un certain nombre de lignes et la reche

Après la polémique #Stefani - Simeoni @marcsimeoni1 - Guidoni @guidonig : Analyse et politique

L'analyse de l'impact d'une grève est-elle nécessairement un acte politique ?  On peut s'interroger après le débat suscité par la publication de l'étude commanditée par le CGPME de Corse sur l'impact de la grève de 2014 de la SNCM.   voir mon blog .  • Premier élément : une grève étant un arrêt de production il n'est pas illégitime, y compris pour les grévistes eux-mêmes, d'en mesurer l'impact économique - et par conséquent social -, direct (sur l'entreprise en grève) et indirect (sur le reste de l'économie).  Le pire pour un gréviste serait de mener un combat sans effet.  • Deuxième élément : une grève, si elle a un impact immédiat (perte de production, effets indirects), a des effets ultérieurs . Par exemple une augmentation de salaire, un modification des conditions de travail, etc.. et un effet sur l'entreprise gréviste. Pour avoir étudié dans le passé l'incidence de nombreuses grèves (par exemple à la SNCF), la question d