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Taxis, VTC, Transport routier : Paroles illusions et réalités

Le conflit VTC-TAXI dure depuis des années. Avec une accélération depuis  2014 ( voir mon article au cercle "Les Echos" ). Le transport routier français de fret souffre - depuis de longues années - de l'érosion de sa position en Europe puis sur le territoire national.  Face à ces deux phénomènes, ces deux crises, les pouvoirs publics ont tendance, comme de coutume, à répondre sur deux registres :  Le premier est celui du discours. En d'autres termes il s'agit de reprendre les thèmes (comme celui, fourre-tout, de la concurrence déloyale) de certains mécontents, et d'assurer qu'on se mobilise pour combattre le dérèglement coupable.  Le second est celui de la production normative : textes réglementaires, lois, initiatives de principes auprès de la Commission et du Conseil Européens.  L'intérêt politique de ces postures est visible : il crée un sentiment - provisoire - de compréhension.  Ainsi fleurissent des myriades de textes qui viennent s'

VTC, TAXIS, LOTI : quand la complexité devient conflictuelle

Un article intéressant publié par Les Echos rappelle les distinctions entre les trois catégories de transporteurs de voyageurs(moins de 10 personnes). On y retrouve les subtilités d'un système qui, au lieu de se simplifier avec l'apport des technologies, se complique à force de vouloir protéger des rentes (illusoires).  Voir l'article  Pour avoir eu à régler la question des licences de transport routier de marchandises en 1984-1985, j'ai l'impression ici qu'on fait tout l'inverse : on a effectivement rendu le système incompréhensible et totalement conflictuel.  Une simplification radicale aurait le mérite de ne plus créer des conflits continuels et de dynamiser l'ensemble de la profession.  Un peu de bon sens devrait pourtant permettre de s'en sortir. Non ? 

#Ina : Taxi+ pour quoi faire ?

Fromage ET dessert. Voiture avec chauffeur ET taxi.  Le # Figaro-Eco révèle qu'une lettre anonyme dénoncerait le fait que a présidente de l'INA, qui dispose par ailleurs d'un véhicule avec chauffeur, " a totalisé une facture de 40.915 euros auprès de la compagnie de taxis G7, dont un peu plus de 7000 euros d'abonnement et plus de 32.000 euros de déplacements." Un chiffre totalement astronomique si on y ajoute le coût annuel d'un véhicule, probablement pas une entrée de gamme, et d'un conducteur. Bien entendu reconnaissons à tous, et en particulier aux dirigeants, le droit au transport et à la mobilité. Garantissons-leur même les transports gratuits, au nom d'on ne sait quel service du public, ce dont, généralement les citoyens ordinaires ne bénéficient pas, à commencer par ceux qui doivent aller chercher leur SMIC à 1:30 de chez eux.  Mais à ce coût pour la collectivité, non ! A quoi peut-il donc correspondre, si l'on veut bien admettre