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Affichage des articles associés au libellé Mory

#Sernam & #aides illégales : décision de principe sans effet ?

Le Tribunal de l'UE vient de rendre son arrêt sur l'affaire "#Sernam".  Voir l'arrêt En gros, il y a bien confirmation du caractère illégal des "aides d'Etat"  touchées, mais aussi qu'on ne les recouvrira pas puisque c'était une condition suspensive de la reprise, et que la Commission avait indiqué qu'il n'y avait pas "continuité économique" . Un sujet strictement comparable à celui de la #SNCM. Bref tout ça était illégal, mais on ne peut plus rien faire. Une situation qui risque de se reproduire dès lors que, d'une part, la Commission adresse des lettre de confort, et que les procédures (de recouvrement des aides illégales et des recours) traînent en longueur.  Notons au passage, que l'une de parties au dossier - #Mory SA et Mory Team - a depuis disparu.

#Moryglobal instrumentalisé ?

L'insistance, d'abord syndicale (#OTRE en particulier), puis politique (Front National), et dans la presse généraliste et professionnelle,  à relier la liquidation de #Moryglobal à la concurrence "déloyale" des pavillons "low-costs" est surprenante.  On peut y déceler  une tentative d'instrumentaliser le drame connu par Moryglobal, et de détourner l'attention loin des "repreneurs" et des décisions des tribunaux de commerce et des interventions de l'Etat. On peut aussi, hélas, y voir un manque de discernement. Il est tellement plus simple en effet de désigner un bouc-émissaire lointain (étranger bien entendu), pour justifier d'une crise, à la fois prédite et annoncée, et ce au terme d'un feuilleton ayant vu successivement "flancher" DHL-Ducros, Mory, Mory-Duclos, et Mory-Global.  Pour ceux qui connaissent la messagerie, on aurait grand tord de faire croire que l'équilibre des réseaux aurait à pâtir de la présence

#Mory : quand on mélange tout !

La liquidation décidée de #Moryglobal a été l'occasion d'articles ou de présentations dans les journaux, et naturellement dans les journaux télévisés.  Pour quoi faire ?  A vrai dire, on aurait pu attendre des explications. Comment on en est arrivés, de reprises en reprises, à faire disparaître l'un des plus gros messagers de France, "fusionné" peu avant avec un autre fleuron du marché du groupage.  Mais non. Sans doute parler du problème posé, ou de ce qu'il révèle est trop simple. Alors on parle du transport routier, comme si la messagerie - activité en réseau s'il en est - avait à voir avec le transport de lots et de charges complètes.  Comme si #Mory avait à voir avec la concurrence internationale, les PECO et le niveau de salaire des polonais.  Le drame c'est que le journalisme n'existe pas sans source d'information, mais on préfère sans doute parler d'autre chose, qui éventuellement provoque une réaction - chez le téléspectateur -,

#Mory : Tout ça pour ça...

La lecture du site de la CFDT Mory permet de mesurer l'ampleur de la nouvelle : Site CFDT Mory Avec cette phrase  terrible : La meilleure offre "ne reprenait que 128 salariés. A la fin de sa synthèse en conclusion, l'AJ ne soutient aucune offre et demande au Tribunal de changer le redressement en liquidation." Le 6 février, je n'étais pas à vrai dire très optimiste, Voir mon blog , à l'occasion du dernier dépôt de bilan. De fait, l'épilogue était prévisible. Et certains l'attendaient en silence, comme une évidence, tant il est vrai que, sur ce marché de la messagerie traditionnelle, on professait dans le milieu la thèse du "trop plein" et des marges hyper-fragiles. Il faut dire que plus les réseaux se concentrent, plus la rentabilisation de toutes les agences devient, pour les moins importants, problématique. Il reste que les interrogations posées sur le rôle des "repreneurs" dans ce beau secteur des transports me semblent toujour

#Mory Global : Dépôt de bilan...

#Moryglobal L'annonce a été faite ce vendredi. Le transporteur Mory Global, ex-Mory Ducros, dépose le bilan - voir Francetvinfo . La perte annoncée - 40 millions € pour 330 millions de chiffre d'affaires témoigne à elle-seule du problème. Une situation qui ne pouvait être exclue, mais qui risque - encore - de provoquer des pertes d'emploi.  Voir ce papier (illusions stratégiques) publié par TIH 441 Voir ce papier pour le Cercle Les Echos Je réédite surtout cette interrogation formulée il y a tout juste un an :  Voir l'article " Mais ce qui m’interpelle dans cette affaire c’est la question de la forme du capital qui vient s’investir dans les transports.   On n’est pas ici en face de fonds d’investissements venus faire du portage de firmes en bonne santé, ni d’investisseurs classiques. On est en face de firmes spécialisées dans la reprise d’entreprises en difficultés à l’image de Butler et Arcole-Caravelle ou d’autres que j’ai pû croiser jadis. Quel

Mon dernier papier sur la messagerie dans TIH (441) : Messagerie : Péripéties et illusions stratégiques

Contrairement à ce que pourrait laisser entendre la presse généraliste, et d’une certaine manière le climat ambiant du transport routier de marchandises, la crise actuelle de la messagerie (voir TIH....), dont l’un des signes fort est le dépôt de bilan de Mory-Ducros, n’a rien à voir avec celle du pavillon français. Encore que l’un et l’autre ont à pâtir de l’affaiblissement de la production manufacturière française. Mais en matière de messagerie on ne peut invoquer le tractionnaire Polonais ou le chauffeur Bulgare. La réalité du marché est, on l’a dit (op.cit), actuellement problématique, et contrairement aux idées reçues, ne s’améliore pas mécaniquement avec la concentration du marché. A y regarder d’un peu plus près, on peut en effet considérer les choses autrement : un mélange de doute sur les stratégies de certains groupes, et de constat froid : il est difficile de transformer des entreprises boîteuses en « belles boîtes ». Le lien :   Mess

Après le Sernam.. Tatex ...ne mélangeons pas tout

La restructuration du marché est une nouvelle fois en marche... mais il convient de regarder les choses avec discernement. L'annonce par Fedex et Tatex d'un possible achat de la firme française par l'intégrateur US est parfois rapprochée des restructurations récentes du marché de la messagerie en France (Mory, Sernam, après Ducros ou d'autres etc...) et mondiales (TNT-UPS par exemple). C'est un raccourci trop rapide, et d'une certaine manière une erreur Il convient à mon sens, regarder les choses à un niveau plus global. En France, UPS était très en avance en termes de réseau sur Fedex qui n'avait pratiquement pas de réseau en France. En revanche, le réseau UPS existait bien et depuis longtemps, même si son rachat ancien de Prost ne coïncidait pas exactement avec son coeur de métier ! Le réseau de TNT en France est de son côté ancien et son chiffre d'affaires considérable. Mais UPS ne raisonne pas ici par rapport au marché français, mais aux marc

Petit commentaire sur le Sernam et la messagerie

Après la reprise du Sernam par Geodis... Les mastodontes vont-ils enfin stabiliser le marché ? C'était en 2001. Dans une note au gouvernement français, la Commission Européenne détaillait et analysait l'aide apportée au Sernam et les conditions de reprise de l'ancien service autonome de la Sncf par Geodis. Il est vrai que cela faisait déjà de longues années qu'on cherchait pour l'entité - on n'osait parler alors de véritable entreprise - une issue à une situation financière de plus en plus critique et trop visible dans les comptes du chemin de fer français. Des propositions de reprise avaient émané de trois groupes dont Geodis et ABX qui était alors encore une branche de la SNCB (les chemins de fer belges). Geodis prévoyait alors semble-t-il de fermer 35 agences sur près de 100 (baisse du Chiffre d'affaires prévue de 18%). Et les choses ne se sont pas faites. Et si la Commission y mis plusieurs fois son nez, ce fût pour apprécier la nature de l'aide

Mory : C'est fini !

PUBLIE PAR LES ECHOS : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0201670644689-reprise-de-mory-les-jeux-sont-faits-227006.php Reprise de Mory : les jeux sont faits 30/09 | 17:57 | Jean Michel Gradt Caravelle reprend la messagerie de Mory Team, ID Logistics la quasi-totalité du pôle logistique, Mory Logidis. Les autres activités de transport vont au groupe Zamenhof. Le tribunal de commerce de Bobigny a rendu son verdict vendredi dans le dossier Mory, placé en redressement judiciaire le 27 juin dernier. Pour la reprise du n°2 français de la messagerie, Mory Team (75% du chiffre d'affaires de Mory) le choix du président s'est porté sur Caravelle, déjà repreneur de DHL Express France l'an passé (devenu Ducros Express). Il l'emporte moyennant 1 euro symbolique et 10 millions de reprise de charges, sur Butler Capital Partners (BCP), propriétaire de Sernam. Cette décision ne sera pas pour déplaire aux représentants du personnel de Mory Team