Infos Transport (Patrice Salini)

Selon le sondage publié par Corse Matin , et commandité, on s'en doute, par des représentants d'intérêts insulaires, " Une majorité de sondés (55 %) se dégage en faveur de la candidature de Corsica Maritima contre 39 % au groupe Rocca, les deux autres dossiers (Baja Ferries et Garin) étant relégués très loin derrière à 3 %." Autrement dit la quasi unanimité se fait autour du principe d'une reprise de la SNCM par des entreprises insulaires. Une façon de rappeler que la continuité territoriale est  essentiellement un enjeu corse. @ CorsicaMaritima @ DanielBerrebi

Selon le communiqué de #Baja Ferries : " Baja Ferries annonce avoir transmis ce jour au Tribunal de Commerce de Marseille une offre globale améliorée pour la reprise des activités de la SNCM. Cette offre couvre à la fois les dessertes de la Corse et du Maghreb. Elle inclut la reprise de 826 salariés, soit 76 de plus que dans l’offre précédente, et l’acquisition des navires Pascal Paoli, Jean Nicoli, Paglia Orba, Monte d’Oro, Daniel Casanova et Méditerranée pour un prix de cession de 15,2 millions d’euros.  Cette offre n’est assortie d’aucune condition suspensive." Le communiqué précise que Baja ferries a réalisé en 2014  un chiffre d’affaires de 120 millions de dollars, en incluant ses opérations dans les Caraïbes. L'armateur précise que la future compagnie bénéficierait d'une ligne de crédit de 75 millions € et réaliserait " des investissements de plus de 35M€ sur les trois prochaines années pour couvrir la nécessaire remise à niveau et la modernisation

Comme une série télévisée à forte audience, le feuilleton #SNCM n'en finit pas de rebondir.  Cette fois-ci, le Procureur aurait fait clairement pression, selon par exemple la CGC - voir le communiqué -  , en faveur du report de la décision.  L'objectif assumé étant de pouvoir analyser dans le détail la nouvelle offre de #Baja Ferries (#Berrebi  @DanielBerrebi ). Soit. Il est vrai que le retrait tardif de Stef du jeu a conduit l'armateur à mettre en place une offre globale qui mérite sans doute un examen détaillé.  La volonté probable ne pas "donner" un avantage aux propositions émanant des seuls socio-professionnels corses, au moins au stade de l'examen détaillé, explique sans doute cette procrastination. D'autant qu'on sent bien que la reprise en main par des intérêts corses de la desserte de l'île n'est pas exactement l'idéal politique de toutes les parties prenantes, syndicales, sans doute, mais aussi politiques (on pense au PCF pa

La nouvelle a à peine été relevée en France. Début mai, le gouvernement américain a décidé d'octroyer des licences permettant la " circulation des ferries entre les Etats-Unis et Cuba" . Ce qui permettrait le rétablissement de lignes dès septembre.  Quel rapport avec la Corse et la SNCM ?  Aucun, sauf indirect. Il se trouve que l'une des licences attribuée par le Trésor US l'a été à #Baja Ferries, société détenue par Daniel Berrebi, par ailleurs candidat à la reprise de la SNCM.  Voir Reuter Reste que rien n'est encore formellement bouclé du côté des USA et de Cuba - voir l'article dans The Tampa Tribune -, même si  Baja Ferries à déclaré vouloir desservir Cuba avec un ferry d'une capacité de 2000 passagers. Mais on peut cependant s'interroger sur l'impact psychologique de cette nouvelle toute géopolitique sur l'image des différents repreneurs... 

Selon Corse Matin Daniel Berrebi (Baja Ferries) est toujours candidat à la reprise de la SNCM.  Voir sur Corse Matin

Sur le site Yucatan.com.mx on lit une brève sur la SNCM. La patron local de Baja ferries,  Oscar Ruano,   explique que l'acquisition de la SNCM serait une bonne opportunité en ouvrant non seulement les ports de France, mais également ceux de l'Afrique du Nord.  Voir Yucatan

Publiés par La Provence, les propos de Daniel Berrebi en disent un peu plus sur son approche, ses objectifs, et... font état de négociations entre Bruxelles et Paris.  Lire La Provence  : 

Quand un dossier est compliqué, que des stratégies divergentes sont à l'oeuvre, et que, les réalités économiques sont très très fortes.... on peut voir naitre des histoires bizarres, des rumeurs, des vraies ou fausses indiscrétions, dont personne ne sait vraiment si, au départ, il y a une véritable information, un ballon d'essai ou une volonté délibérée d'enfumer tout le monde.  Dans l'affaire de la SNCM il y a des faits, des doutes, et des décisions.  Des faits : les comptes, les sommes dues au titre des  décisions européennes ; la DSP et ses équilibres prévus, mais discutables. Des doutes : sur la stratégie des actionnaires ; des décisions, celle de la Collectivité Corse d'étudier et semble-t-il de créer une compagnie régionale. Et il y a tout le reste. Avec une communication qui, en période électorale, a tendu à nier les évidences, les faits comme les doutes ou les décisions. Et tout semble s'emballer. Il y a eu les fluctuations de la position de l

Selon le Parisien (voir l'article) Baja Ferries serait intéressé par l'ensemble de la SNCM (et pas uniquement l'activité couverte par la DSP. Baja Ferries , est une compagnie assurant des liaisons entre Mazatlan ( État  mexicain  de  Sinaloa )  et La Paz ( capitale de la  Basse-Californie du Sud  - Mexique et entre La Paz et Topolobampo  ( État  mexicain  de  Sinaloa ) . Sur son site on trouve qu'elle exploite deux ferries. le California Star (2001, 186m de long), et le La Paz Star, qui est un ancien navire  de 151m construit en 1978 et acquis par la compagnie en 2013, manifestement de faible capacité en passagers. La société a exploité également le  Mazatlan Star, qui est l'ancien Monte-Cinto de la SNCM ( Voir l'article de l'époque )  et qui désormais vogue sous pavillon chilien sous le nom d'Eden.  Voir les avis sur Tripadvisor  sur Baja ferries Il existe une compagnie Baja Ferries Usa   à Miami .  Baja Ferries a une compagnie "soeur"