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Assemblée Nationale : Privatisation de la Société nationale maritime Corse Méditerranée - Débat du 29/1/2014

Débat à l'Assemblée Nationale sur le rapport relatif à la Privatisation de la SNCM Texte en ligne Un débat, et des "thèses" sans doute plus synthétiques, et plus claires encore que le rapport.  Paul Giacobbi, par exemple est catégorique en ce qui concerne le groupe Veolia : " La faute lourde de gestion, j’y insiste, est évidente." Et aussi : " l’exploitation du service public dans les conditions de la DSP est rentable". Et ces trois conclusions : " Au-delà de ces enseignements directs, le rapport nous apprend ce qu’il ne faut pas faire : restructurer à grands frais – pour l’État, des dizaines de millions d’euros, dans le cas d’espèce – puis réembaucher aussitôt après. Il ne faut pas non plus financer des services qui ne répondent pas à un besoin de service public et ne peuvent pas trouver un équilibre économique – c’est un peu le cas des cars-ferries. Autre chose qu’il ne faut pas faire : penser que l’on peut échapper à la loi. Qu’elle soit

Rapport de la commission d'enquête parlementaire (Assemblée Nationale) sur la privatisation de la SNCM (rapport numéro1669)

« l’histoire de l’entreprise à travers ses avatars successifs, évoque irrépressiblement le mythe nietzschéen de « l’éternel retour » » (Conslusion du rapport) Avouons-le d’emblée. Ca se lit, malheureusement, comme un roman. De ces romans pour spécialistes, où, à tout le moins pour ceux qui ont quelque lumière comptable, juridique, et si possible un peu de culture transport et européenne. Bref un rapport dense, qui égratigne, mais n’accable pas complètement les parties prenantes les plus contestables au point de les menacer de poursuites. L’Etat d’abord. Pas très malin, un peu trop disposé à servir « Butler » (une fois encore en concurrence avec Caravelle…), acceptant un montage qu’il ne peut assumer et qu’il devra réformer. Dormant depuis, mais dont le soutien financier ne faiblit guère et que la commission d’enquête estime à trois cents millions d’euros en 10 ans. Et encore fait-elle valoir, c’est sans compter les « valeurs abandonnées » :   « les pertes patrimoniales et f