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Affichage des articles associés au libellé ferroviaire

Le déclin du #fret #ferroviaire #français

  Les trente dernières années nous livrent une image frappante. Parmi nos voisins tous maintiennent le niveau de trafic du fret ferroviaire - ce qui coïncide souvent avec un recul en part de marché -. Mais l’Allemagne progresse fortement quand le fret français par rail recule dramatiquement.   Une telle évolution mérite sans doute qu’on l’analyse. Pourquoi, alors que tous ont connu le même choc pétrolier, et les mêmes grandes crises, pourquoi donc, pendant les cinquante dernières années, seule la France connait une telle régression, et pourquoi cette inflexion visible au début des années 2000. Si l’évolution des premières décennies peut être reliée au modèle électronucléaire français, et à la faiblesse relative de ses ports, ce qui se passe ensuite relève d’une autre logique. Désindustrialisation ? Sans doute, les firmes françaises, plus que d’autres préférant favoriser les « maillons immatériels des chaînes de valeur », et encore maladroitement, en négligeant sans ...

#SNCF : Tous perdants ?

SNCF : Tous perdants ?   Les grèves de chemin de fer se rangent en deux catégories. On a tous en mémoire celles qui ponctuent les « changements de service » mal négociés sur les lignes problématiques. Celles, aussi, qui jadis, concernaient des modifications d’organisation interne.  C’est une première catégorie dont le fait générateur est interne à l’entreprise.   Une seconde catégorie tient à des évènements extérieurs. La grève actuelle en fait partie, comme celle de 1995, ou encore celles qui ponctuaient les réunions du conseil transport à Bruxelles. Ces grèves ne peuvent donc trouver de débouché soit dans l’absence totale de résultat (échec revendicatif), soit dans la négociation d’un compromis. Grève du deuxième type La situation particulière actuelle est que le mouvement de grève découlait d’un projet d’ensemble, initié par un rapport relativement technocratique et passablement maladroit, doublé d’annonces de décisions...

#Rapport Spinetta sur le #rail : rupture certes mais pour quoi faire ? Mystère

Le rapport Spinetta est donc remis. Certains ont déjà souligné quelques "ruptures" majeures. On doit donc réformer la gouvernance, ne plus appliquer le "statut" aux nouveaux embauchés, recentrer le rail sur son "domaine de pertinence", etc.. A vrai dire ce rapport est comme beaucoup d'autres. Réalisé "à l'écoute" de la haute technocratie, et presque rien qu'elle, elle ne porte pas de véritable révolution, mais essentiellement des constats connus (dette explosive et déséquilibre d'exploitation récurrent), et des diagnostics traditionnels. En fait d'innovation il n'y en a point, sauf à confirmer qu'il faut dépenser plus pour le réseau, maintenir les péages, et ne plus alimenter de dette non soutenable.  Ainsi sacrifie-t-on plus à une sorte d'idéologie dominante faisant consensus dans la haute fonction publique, qu'à la réflexion stratégique. On est loin de ce point de vue du "Master Plan sur le fret ferro...