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Lettre à mes enfants (et petits enfants) Où quand le sentiment d’être râleur, et gauchiste s’efface devant l’évidence.

Patrice Salini 5 avril 2020 Lettre à mes enfants (et petits enfants) Où quand le sentiment d’être râleur, et gauchiste s’efface devant l’évidence.  Vous vous rappelez sans doute, et pour les plus jeunes, vous apprendrez sans doute que pendant les périodes de guerre, l’économie est largement dirigée, administrée, tant bien que mal par les Etats.  Un mélange, en fait, d’administration militaire centrée sur l’effort de guerre, et d’administration civile au service de cet effort, et chargée d’assurer à la population la satisfaction de ses besoins vitaux.  Après la guerre, dans de nombreux pays, cet apprentissage à grande échelle des méthodes de planification économique, donne alors lieu à la constitution d’outils de planification économique, internalisés ou non par l’Etat. Ainsi a-t-on créé en France le Plan sous l’égide de Jean Monnet nommé par Charles de Gaulle , ou la Rand aux USA. Mais passons. Il y avait derrière ce foisonnement d’idées, d’autant plus facilement accep

Mon article : Déficit public : Plan, RCB et BBZ, deux abandons et un gros manque a été publié sur Le Cercle Les Echos.

Mon papier du 7 novembre est également en ligne sur le "cercle des Echos" : Le lien vers le site du Cercle

Plan, RCB et ZBB : deux abandons et un gros manque

Ecotaxe, déficit public, politique fiscale, tout indique que l'on peine à définir les politiques publiques et à les mettre en oeuvre avec un consensus minimum.  D'où le sentiment qu'on a laissé en route de bons vieux outils... enfin toute la boîte à outils.  _________________ Par Patrice SALINI La France, comme tant d’autres, peine à réduire son déficit budgétaire. Et dans le même temps, la demande sociale exprime de plus en plus de « besoins » non satisfaits et peu ou mal couverts par le marché. Chacun sent bien par ailleurs les limites et le coût de notre organisation institutionnelle et administrative. On côtoie une bureaucratie pesante, un millefeuille institutionnel, et des trous, comme béants dans un service public insuffisant respiratoire. Que manque-t-il donc à ce pays pour résoudre ses problèmes ? Tracer une voie lisible entre notre quotidien et l’avenir ?  Certains ne manqueront pas de considérer que nous ne sommes pas les seuls à rencontrer ces dif