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Affichage des articles associés au libellé Corsica Maritima

#Maritime Corse : Pourquoi tant de désordre et d'imprécisions ?

Quelques faits : Le jugement du tribunal de commerce "dénouant" le règlement judiciaire - ouvert le 28 novembre 2014 - étant daté du 20 novembre 2015, la clause dite de non concurrence serait effective jusqu'au 20 mai 2016. Cette clause est  l'un des paragraphes d'un engagement de confidentialité, chose semble-t-il très "singulière". Curieusement encore,  cet accord ne devait pas être rendu public (pourquoi ?) sauf accord des parties - ce qui ne semble pas être le cas.  La dite clause de non concurrence  - sans qu'on sache vraiment qui l'a signée -  impose aux candidats "de ne pas solliciter ou offrir, directement ou directement, pour leur compte ou le compte de toute entité qu'ils contrôlent" , des services aux clients de l'ex-sncf.  C'est la légalité de cette clause même qui est aujourd'hui contestée par CM Holding.  Elle touche en outre de front à la liberté de choix des voies et moyens propre des transporteurs

#Maritime #Corse : Une série à multiples saisons.

Si c'était une série, il est certain que, depuis désormais de nombreuse années, celle de  l'ex-#Sncm battrait tous les records avec de bien nombreuses saisons.  Mais si les rebondissements sont nombreux, les écueils juridiques fréquents, et parfois contradictoires, les conflits nombreux, quatre constantes prédominent : Le droit d'abord, qui définit un cadre (concurrence, régulation, DSP, OSP...) que manifestement les acteurs peinent à assimiler et à admettre, et à interpréter de manière identique. D'où une histoire judiciaire agitée. L'économie ensuite qui se rappelle à tous. Remplir des navires, les faire naviguer de manière efficace, respecter des règles et des obligations, doit s'accompagner d'un haut niveau de qualité et de fiabilité, et de coûts réalistes. Et les délégations de service public sont définies par les autorités organisatrices et non par les compagnies. Certains ne s'y font pas.  Les politiques ensuite. De leur courage et de leur vi

#Corse #Maritime : Les ressorts de la bataille.

Une fois de plus la Corse est en proie - dans l'indifférence générale - à une bataille navale, et plus concrètement à un blocage portuaire (celui de Marseille) affectant l'approvisionnement de l'île. Cette situation résulte  de l'action des marins #CGT, réagissant à l'ouverture d'une ligne par la #CorsicaLinea - constituée par Corsica Maritima et Berrebi -.  Reste que cette réaction - classique désormais, et pénible pour la Corse - découle d'une situation dans laquelle depuis près de 20 ans, petit à petit, un système - celui d'une économie maritime administrée - disparaît au profit du marché. Au risque même, de pertes de parts de marché en pertes de parts de marché, de saborder ce qui reste de l'ancien armement public.  Un marché, par ailleurs régulé, mais dont on peut toujours modifier le contenu via les #OSP (obligations de service public).  Or depuis  l'annulation de la DSP, le dépôt de bilan de la SNCM, puis sa reprise par Rocca, une nou

#Corse #Maritime # l'exécutif face au risque de crise

La situation crée par la non signature de la subdélégation par la CMN avec Rocca, et l'irruption dès début janvier ( voir l'article du Marin ) d'un nouvel opérateur entre Bastia et Marseille par l'entremise d'un navire affrété par Corsica Maritima  à #Stena (Le Stena Carrier, actuellement au large de Savona), avec le soutien de #Berrebi, et l'annonce d'un préavis de grève à la SNCM, a conduit le nouvel exécutif corse à exposer sa position. Que peut-on retenir ?  1. L'exécutif n'exonère pas les précédentes mandatures ni l'Etat, de leurs responsabilités dans la situation actuelle, " conséquence directe de cette gestion chaotique, très largement guidée par la prédominance d’intérêts économiques particuliers sur la définition d’un intérêt général." Ce point de vue est réaliste, même si il passe sous silence les conditions d'adoption de la précédente DSP, depuis annulée. 2. A la suite du refus de la CMN de signer une subdélégation,

#Bataille_navale annoncée au large de la #Corse ?

On en parlait, on le supposait, certains l'espéraient, d'autre le redoutaient. Ce sera parti. En Janvier, alors même que Rocca reprendra les commandes de ce qui aura été sauvé de la SNCM, tout en vivant sous la menace de l'appel-nullité intenté par Corsica Maritima, cette compagnie alliée à Berrebi serait sur le point de lancer une ligne entre Marseille et Bastia avec un pur roulier destiné au fret. Viendrait ensuite une autre ligne reliant cette fois-ci Ajaccio à Marseille.  Voir Le Marin En soi, quelque chose de logique, et dirons certains, de sain,  qui prouverait en effet que les candidats repreneurs avaient de véritables raisons et de réels intérêts à vouloir reprendre la SNCM.  Une situation qui aura nécessairement pour conséquence de produire des réactions de la part des acteurs sur ce marché. Ainsi, sans certitudes sur l'avenir (de la DSP), et au sortir d'une période dramatique consécutive à la "privatisation" manquée de la SNCM, et une gesti

#SNCM : c'est donc #Rocca

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