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Affichage des articles associés au libellé Lyon-Turin

#Lyon-Turin. Après la lettre d'Elisabeth #Borne : J'ai eu peur

#Lyon-Turin. Après la lettre d'Elisabeth #Borne : J'ai eu peur Il faut l’avouer, j’ai eu peur.  Elisabeth Borne vient en effet d’envoyer une lettre au Préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui commence par ces mots magiques  : « Le projet de ligne nouvelle ferroviaire Lyon-Turin  doit contribuer au report modal, de la route vers le fer, du trafic de marchandises traversant les Alpes franco-italiennes, et à la réduction des impacts environnementaux des flux routiers dans les territoires traversés (…) ». Alors oui, ce  « doit » en dit tellement long que je me suis dit qu’après l’étude pour le moins négative de la commission présidée par Marco Ponti en Italie, une étude française avait dû la contredire sans appel. Eh bien pas du tout ! On n’en dit d’ailleurs rien du tout… et la prise ministérielle ne reflète pas le moindre doute ! L’évaluation contradictoire ce sera pour plus tard… peut-être. A cette analyse nous ne répondons rien, nous (enfin le gouvernement) frança

#Lyon-Turin ? Courage !

Lyon-Turin, son tunnel, ses accès, ses traités n’en finissent pas de « faire parler ».  Le drame selon l’un de ses farouches opposants, c’est, qu’en fait, on n’en parle pas vraiment. On s’intéresse surtout aux différences de vues au sein du gouvernement italien, qui, reconnaissons-le, ont le grand mérite, d’un point de vue français, d’être  nées au sein de l’alliance improbable entre des populistes et… d’autres populistes, mais de droite.  Le clivage offert à la vue du monde ne s’en traduit pas moins par le respect de l’accord électoral qui prévoyait un réexamen approfondi (étude coût avantage du projet), et le rapport étant négatif, la demande du blocage de tout appel d’offre. Mais pouvoir relier populisme, Lyon-Turin et Europe dans un même plaidoyer redonne des ailes aux défenseurs du projet, tant en Italie qu’en France, alors même que le plus simple serait d’accepter une évaluation pluraliste, contradictoire et transparente.  Pourquoi donc la Ministre des Transports françai

#Lyon-#Turin ou la parabole des quatre #tunnels et des trois trous.

Il était une fois un Etat qui disposait, pour traverser les Alpes, de 3 tunnels. Un ferroviaire, ancien, et deux routiers. Tous trois sont gérés par des entités qui théoriquement prélèvent un péage pour assurer une partie des coûts d’exploitation et l’amortissement et gros entretien des ouvrages.  Il fit des travaux sur le vieux tunnel pour en accroitre la capacité, mais curieusement rêve ( ?) de décider d’en limiter ensuite la capacité et donc l’usage. Les bonnes langues expliquent que c’est en raison de questions de sécurité, les mauvaises disent que rien n’ayant changé, il s’agit au contraire de pouvoir justifier un quatrième tunnel. Alors de sages promoteurs se dirent qu’en demandant aux Etats et à l’Union Européenne de financer ce nouveau tunnel on pourrait arguer d’avantages collectifs évidents, le trafic du vieux tunnel étant condamné, et celui des deux autres, moins favorable à l’environnement, fortement réduit.  Avec de belles hypothèses de croissance on allait donc r

Le #Lyon-Turin : si les procès d’intention et les invectives vont bon train, il reste à faire l’essentiel, mener une évaluation contradictoire, pluraliste et transparente.

Le Lyon Turin : si les procès d’intention et les invectives vont bon train, il reste à faire l’essentiel, mener une évaluation contradictoire, pluraliste et transparente. A peine sorti, il est critiqué. Presque logiquement, le rapport de la commission chargée, en Italie, de rendre un rapport sur l’analyse « coûts-bénéfices » de la liaison Lyon-Turin ferroviaire est critiqué. Des critiques – présentes dans la presse avant même la rédaction du rapport – portaient sur le choix des membres de l’équipe d’experts.  Il est vrai que nombre d’entre-eux ont participé à la création de TRT – bureau d’études milanais spécialisé en Transports – qui a, à plusieurs reprises mis en doute les calculs de rentabilité de l’ouvrage. Il est également vrai que le Président de la Commission, Marco Ponti, a écrit un livre mettant en cause – je confesse l’avoir également fait – l’Ivresse des grands projets  (« Sola Andata - Trasporti, grandi opere e spese pubbliche senza ritorno »,  Università Bocconi E

#Transports #infrastructures Du #Lyon-Turin, de l’opportunisme, et du programme sans programmation

Du Lyon-Turin, de l’opportunisme, et du programme sans programmation La question de la liaison Lyon-Turin est symptomatique, doublement ! En premier lieu elle met en scène une parfaite indécision, à mon avis tactique.  L’objectif du gouvernement français est semble-t-il de laisser le gouvernement italien prendre la responsabilité annoncer l’abandon (au moins provisoire) du projet («  il faut être 2 pour faire ce tunnel  », E. Borne, RMC). La recherche d’un bénéfice politique est trop évidente ; on gagnerait sur l’ensemble des tableaux : absence de mise en cause possible par le lobby et les élus locaux favorables au projet, stigmatisation des italiens – actuellement mal vus -, satisfaction des opposants au Lyon-Turin, bénéfice d’annonces consécutives visant à décharger les vallées alpines du trafic routier. Il reste que le gouvernement italien demeure prudent, et a choisi de passer par une étude pour annoncer sa décision, au risque de braquer le mouvement NO-TAV (anti-Lyon Turin) q

#Lyon-Turin : Le traité autorisé... mais est-on sûr de ce que l'on a décidé ?

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Lyon-Turin : Le traité autorisé... mais est-on sûr de ce que l'on a décidé ? L'Assemblée Nationale a donc "autorisé" le gouvernement à approuver " l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République italienne signé le 24 février 2015 pour l’engagement des travaux définitifs de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin".  La décision formelle vient clore un long processus de 20 années qui aurait dû permet tre une analyse approfondie du projet, un débat pluraliste fondé sur une évaluation pluraliste et contradictoire. Or, le projet, évalué officiellement à 9,6 milliards d’euros courants à terminaison pour la section transfrontalière, est loin d'être une opération secondaire.  Ses objectifs essentiels sont au nombre de deux : - offrir une nouvelle capacité pour le fret ; - permettre des gains de temps pour les voyageurs. L'un des arguments principaux tourne autour de la sa

Dépôt de bilan du concessionnaire du TGV France-Espagne : une leçon ?

L'annonce du dépôt de bilan de TP Ferro ( Eiffage et ACS) découlerait des surcoûts et de la surestimation des trafics. Voir l'article du Monde . Une façon indirecte de s'interroger sur #Lyon-Turin ? 

#Lyon-Turin : Pourquoi ça tousse ?

Une évidence :  un tel dossier pâtit du fait de son ampleur technique et financière, et plus encore du flou - semble-t-il réel - des estimations de coût global du projet (26 milliards ?).  Il est également fragilisé par des conflits d'intérêt éventuels mis en lumière par les opposants au projet.  Mais pourquoi ce projet est-il contesté ?   D'abord parce qu'il combine des objectifs distincts, concernant le fret et les passagers (TGV), dont l'économie est loin d'être de même nature.  Ensuite parce que les études de trafic concernant le fret  sont contestées par nombre de spécialistes, à l'aune de l'évolution de l'activité des 15 dernières années.  Enfin, parce que - pour le fret - d'autres solutions techniques existent et peuvent être rapidement opérationnelles à moindre coût. Reste donc le TGV.  Mais au total, les contestations, ou simplement les doutes sur la "rentabilité socio-économique" du projet pour la collectivité sont im

#Lyon-Turin : Lettre ouverte de Michèle #Rivasi à Manuel #Valls

Michèle #Rivasi,@MicheleRivasi, Députée européenne #EELV #Greens, vient d'adresser (15 juillet) une lettre ouverte au Premier Ministre sur le financement de Lyon-Turin. Une lettre qui outre une analyse sans doute un peu rapide des questions routières pose des questions importantes. 1. Sur l'activité réelle du Fonds pour le Développement d'une Politique Intermodale des Transports dans le Massif Alpin (#FDPITMA), dont les actions semblent fort limitées, et concentres sur le seul mode routier. 2. Sur la non-application de l'annexe 3 du traité franco italien ratifiant l'accord du 30 janvier 2012 (interdiction des poids lourds camions Euro 1, Euro 2 et ceux transportant des marchandises dangereuses dans les massifs alpins) 3. Sur le conflit d'intérêt concernant le mandat de président de Lyon-Turin Ferroviaire par Monsieur Hubert du MESNIL et celui de l'Institut de la Gestion Déléguée (IGD) 4. Sur l'absence de certification des coûts par un tiers indépend

#Lyon_Turin : la société Lyon-Turin Ferroviaire se justifie (mal)

Par un courrier adressé aux verts (EELV), le président de la  la société Lyon-Turin Ferroviaire, se justifie sur la liaison dont il doit assurer la réalisation. La lettre ( voir la lettre ), présentée comme une invitation au dialogue, revient sur un certain nombre d'arguments avancés, tant pas "les verts" que par divers économistes des transports du LET( voir le site du LET ).  > Le premier concerne la capacité de transport de la ligne historique. Avec cette phrase définitive : "ses caractéristiques de pente (40% des surcoûts à cause de la traction renforcée), d’altitude, sa sinuosité, les contraintes de sécurité des tunnels obligent à limiter la longueur, la charge et la vitesse des trains, ce qui est incompatible avec un développement ambitieux de ce mode." > Le second concerne le  "coût démesuré du futur tunnel frontalier ". Hubert du Mesnil contestant la véracité de la réévaluation du cout à 12 milliards actualisés. Les deux discussions

Première réunion constitutive de la Plateforme du Corridor Lyon-Turin

Coordonnateur européen du Projet prioritaire 6 Axe ferroviaire 'Lyon-Turin-Trieste-Divaça/Koper-Ljubljana-Budapest-frontière ukrainienne' Bruxelles, le 23 mai 2011 Communiqué de presse Première réunion constitutive de la Plateforme du Corridor Lyon-Turin -------------------- http://www.transalpine.com/sites/default/files/documents2011/pdf/cp_cptl-plateforme_23_5_11_vers_fr-it.pdf