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Affichage des articles associés au libellé Uber

#Deliveroo, #Uber et l'asymétrie...

Qu'est-ce qui choque dans les conflits opposant des travailleurs indépendants et des plate-formes de type Deliveroo ou Uber ?   Un rapport de force fortement déséquilibré entre un organisateur de transport et son sous-traitant transporteur.   On pourrait penser que le monde numérique est à l'origine de ce déséquilibre. En réalité le numérique n'a changé que le mode d'organisation des transports et non le rapport asymétrique entre le donneur d'ordre organisateur et l'exécutant de l'opération.  Le partage de la recette entre ces deux acteurs ne peut en aucun cas être équilibré. D'un côté on a l'accès au marché, sa structuration, la tarification, et de l'autre la production locale d'une prestation. Grand consolidateur, l'organisateur de transport, souvent montré du doigt dans l'histoire, fabrique, nous le savons bien, de la productivité, de la réactivité, de l'adaptation au marché, ce que ne peut rêver faire l'entreprise indiv

#Ubérisation de l’économie : ne mélangeons pas tout.

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La création d’entreprises, et singulièrement d’entreprises individuelles et de micro-entreprises, a considérablement augmenté depuis le début des années 2000. On est passés d’un rythme annuel de l’ordre de 220 000/an entre le milieu des années 1980 et 2000, pour atteindre une moyenne   proche de 550 000/an depuis 2010.  Cette forte dynamique est liée à l’explosion de la part des entreprises individuelles, alors que précédemment celle-ci reculait régulièrement. Ce mécanisme découle de plusieurs ordres de phénomènes L’un d’entre-eux, bien connu, correspond à la demande croissante des services dits de proximité, et à leur réinsertion dans l’économie marchande et légale à la suite de mesures de nature fiscale. Des domaines comme la santé, l’économie sociale, voire l’enseignement, prennent  une part croissante des créations de micro-entreprises pour en atteindre actuellement autour de 17 %.   Les services en général demeurent le secteur principal dans lequel les m

Uber Freight révélateur de notre imprévision

Avec l'annonce du lancement d'# Uber-Freight , un scénario à peine envisagé il y a encore peu - la combinaison entre une plate-forme et des véhicules autonomes (mais pas seulement) - est en train de prendre corps.  Ainsi, le transport routier en général - de passagers comme de fret - pourrait être globalement révolutionné en transférant l'organisation des transports à des plate-formes (donc à des algorithmes) et la transport effectif à des automates.  Or ces idées sont en germe dans des recherches depuis de nombreuses années. Leur relecture me semble mettre en évidence plusieurs éléments forts :  On doute généralement de la capacité d'une innovation à se muer en start-up, puis à conquérir un espace économique suffisant pour fonctionner dans l'économie réelle. Concrètement du laboratoire à Uber il y a qu'un pas et non un fossé infranchissable ;  ce que l'on a peu anticipé. Lorsqu'une innovation majeure intervient, on imagine généralement sa diffus

#Uber : Une étude vient de sortir

Le cabinet d'études #ASTERES  vient de sortir une étude consacrée à #UBER, et intitulée " Uber : une innovation au service de la croissance" .  Voir l' étude en ligne sur le site  @ ObsTaxiVTC @ Allocab @ SnapCarParis @ UberFR

#Uber #Uberpop #Taxis : Pourquoi donc on n'a pas anticipé ?

Il y a Six mois, je publiais une analyse sur la question d'#Uber, #Uberpop et des #taxis.  Voir mon blog. Avec le sentiment qu'on n'a pas avancé depuis. Or l'expérience montre qu'on peut sortir de systèmes contingentés - ce qui implique des licences ayant un "cours", officiel ou officieux, légal ou non - sans conflit, sans grève, et sans bagarres.  Pour ça il faut un peu de temps, de vraies négociations, et une perspective claire. Nous l'avons fait - juste avant les élections perdues par la gauche en 1986 - pour le transport routier de marchandises. Ce fût un peu long, mais personne ne regrette le contingentement. 

#VTC , #UBER : Le Conseil d'Etat annule la réservation préalable

La raison l'emporte donc contre la tentation bureaucratique. L'innovation technologique ne peut être réservée à certains de manière discriminatoire.  Le communiqué du Conseil d'Etat est sans équivoque : " Il  (le Conseil) rappelle que le législateur a distingué l’activité particulière des taxis de celle des VTC qui consiste à assurer le transport individuel de clients suivant des conditions fixées à l’avance entre les parties et à condition de respecter l’exigence d’une location préalable. Le Conseil d’État estime que le Gouvernement n’était pas autorisé à rajouter au régime des VTC des conditions nouvelles qui restreignent leur activité. Il juge donc que l’exigence d’un délai minimal de quinze minutes entre la réservation du véhicule et la prise en charge du client, qui n’est pas prévue par la loi et va au-delà de l’exigence légale de réservation préalable, est illégale . Le décret, qui avait déjà été suspendu, est donc définitivement annulé." Voir l'Arr

#uber et #uberpop : Ne pas tout mélanger

Les professions réglementées ont du mal avec l'innovation technologique.  Et pour cause. Les réglementations ont rarement anticipé sur les apports de la technologie.  Le transport routier des années 1980 a vécu le #Minitel - vous savez l'ancêtre de la télématique "globale" - comme une révolution des pratiques.  Ca a heurté de front des institutions, des règles, et donc fait râler, pour finalement être adopté par toutes les entreprises, qui ensuite ont tout aussi naturellement sauté le pas d'internet. Enfin, pas si vite ni si naturellement que ça quand même... Le problème c'est, au début, d'accepter d'intégrer la technologie et donc son cortège de remises en cause. Sur le fond l'affaire "#Uber pop" relève à la fois un peu de la même catégorie, et d'autre part d'une catégorie totalement différente.  Qu'une entreprise offre à des clients et des fournisseurs un système permettant la mise en relation en temps réel, est n