Carburants : la vente à perte : quand les amateurs s’essaient à la démagogie Le gouvernement, en appelant à une vente à perte des carburants semble viser pour l’essentiel la grande distribution et les réseaux propres des majors pétrolières. Cette annonce visant à s’exonérer du caractère impératif de l’Article L442-5 du code de Commerce, conduit à s’interroger sur le raisonnement des pouvoirs publics, et en particulier sur l’évaluation économique et sociale d’une telle mesure - si elle était appliquée -. En effet, ce qui semble visé, ce sont les « revendeurs » de carburants. Or, ils ne sont donc nullement responsables des cotations du pétrole - faiblement en cause actuellement - et des marges de raffinage dont les niveaux et les variations sont exceptionnels. On aurait pu penser que les responsables politiques s’intéresseraient à la formation des prix plutôt que d’en appeler de manière démagogique aux seuls distributeurs, d’autant qu’au surplus leurs marges de manoeuvre ne sont pas
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