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#Ukraine, #pétrole et #transport routier

Contexte : pétrole et social La guerre menée par la Russie en Ukraine combinée à une période de hausse tendancielle du prix du pétrole a poussé, de manière brutale,  le prix des carburants vers le haut.  Ainsi, pour la semaine commençant le 14 mars,  le prix HT du gazole livré en cuve a augmenté de 62% en un an, mais surtout de plus de 43 % depuis la dernière semaine de décembre. L’augmentation en 2022 se monte déjà à près de 60 centimes au litre ! A cette évolution brutale, s’ajoute l’effet des accords salariaux de février 2022. Selon le Comité National Routier : «  L’incidence spécifique sur le coût de revient hors gazole des poids lourds s’élèvera à + 4,1 % en Longue distance ensemble articulé, à + 4,7 % en Régional ensemble articulé et + 5,2 % en Régional porteurs. » Il est donc simple de calculer, au cours actuel du gazole, que les prix de revient augmenteront sensiblement et brutalement, les deux postes du carburant et des dépenses de personnel représentant sensiblement autour de

Economie : Corse et guerre en Ukraine

  Les conséquences des suites de la guerre en Ukraine et la Corse Comme tout guerre d’importance, celle qui se déroule sur le sol ukrainien entraîne des conséquences économiques fortes, en partie liées aux sanctions économiques, et aux conditions particulières dans lesquelles elles interviennent. Nous sommes en effet depuis plusieurs mois dans un mouvement haussier des prix du pétrole et du gaz et d’une manière générale des matières premières. C’est donc une amplification qu’il faut attendre, et à un niveau assez haut. Le niveau actuel des prix du pétrole est proche de celui de 2008 et des années 2010-2013, et risque donc de le dépasser.  Mais la guerre touchera aussi les marchés céréaliers par exemple, ou celle de l’huile alimentaire.  Une augmentation de ce type - dont nous avons eu plusieurs exemples dans l‘histoire - a directement deux effets. L’un est direct : la hausse des prix intérieurs, l’autre indirect : la baisse de la demande des ménages, et des difficultés éventuelles

La crise ukrainienne et le Galsi...

Des positions contrastées Le quotidien algérien El Watan revient sur la crise Russo-Ukrainienne en soulignant l'intérêt nouveau qu'aurait, dans ce contexte, le Galsi. Voir El Watan.com Selon le journal les données "actuelles" relatives au gaz algérien seraient plus optimistes qu'il y a quelques années.  Il insiste par ailleurs sur l'importance stratégique que pourrait prendre le Galsi. En effet,  8 milliards de m3 de  gaz  supplémentaires pourraient être mis  à la disposition du Galsi, donc de l'Europe.  Selon le journal, " Il n’est donc pas exclu que sous la pression des autorités politiques européennes, le chantier de ce gigantesque gazoduc intercontinental, dont une bonne partie en offshore, démarre incessamment sur les chapeaux de roues." Et certaines réunions auraient eu lieu en Europe pour relancer le projet.  Un point de vue qui est assez différent de celui de "Reflexion" , journal quotidien de Mostaganem.  Le site d

Mon papier sur TIH 453 : Russie : quand les crises s’insèrent dans une économie mondialisée

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Bruits de bottes, tensions diplomatiques, interrogations sur l’avenir des relations avec la Russie et le devenir de l’Ukraine, les questions posées par la situation née de la « révolution ukrainienne » et de la situation en Crimée, conduisent à s’interroger sur la place des courants d’échange avec ces pays, et singulièrement la Russie. L’UE premier fournisseur mondial de la Russie et premier acheteur de ses hydrocarbures L’Union Européenne échange aux alentours de 340 milliards d’Euros avec la Russie et de 40 milliards avec l’Ukraine.   Un écart de 1 à 8,5 (en gros comme celui des PIB) quand les populations sont dans un rapport de 1 à 3. Deux marchés bien différents. Avec un solde déficitaire de 90 milliards €, les échanges avec la Russie sont marqués par l’importance des importations de produits énergétiques par l’UE, alors qu’ils sont excédentaires avec l’Ukraine (d’environ 9 milliards € en 2012). Comme on sait, plus de 80 % en valeur des exportations russes ve