A l’occasion du débat sur le chômage : Chiffres, courbes, tendances, ça vous parle ?
Pour l’écrasante majorité des gens un chiffre est un chiffre. Et même si on a tendance à douter de leur authenticité, une réalité (le chômage, les prix, la production…) ça se mesure avec un chiffre qu’on peut commenter simplement. Hausse, baisse, stabilité, sont des notions en apparence tellement simples ! Sauf que selon qu’on parle de stocks (par exemple celui des chômeurs), ou de flux (par exemple la production de choux-fleurs), on ne parle déjà pas vraiment de la même chose. Et le temps, là-dedans, ne joue pas le même rôle. Heure après heure le stock de chômeurs varie peu. La production varie beaucoup plus, ne serait-ce que quand l’activité s’arrête ou ralentit (repas, nuits, etc). Tout indique aussi que les flux dépendront plus fortement du nombre de jours ouvrables dans la semaine, le mois, l’année. Et d’une manière générale, peu de grandeurs – flux et stocks – échappent aux variations saisionnières. De plus certains aléas singuliers – météorologiques par exemple – viennent