Le conflit à la SNCM est donc "interrompu". Un terme qui rend compte, d'une attitude - celle des syndicats grévistes -, et d'une réalité. Seize jours de grève ne peuvent se terminer par magie par la tenue d'une réunion débouchant sur un moratoire quant à la mise en règlement judiciaire de la compagnie, par ailleurs considérée comme indispensable par l'Etat, Transdev et la collectivité territoriale de Corse. La CGT a d'ailleurs prévenu qu'en cas d'absence de solution pérenne d'ici décembre, il y aura à nouveau préavis et donc grève. Et puis il y a les conséquences de la grève. La grève a mis en lumière une opposition nette des intérêts marseillais et corses, au point de faire apparaître de larges consensus des deux côtés de la Méditerranée, mais sur des bases strictement opposées et donc conflictuelles. Une opposition qui devrait logiquement toucher tous les partis - sauf le PCF et le Parti de Gauche -, et renforcer en Co