Communiqué diffusé sur : http://www.uptr.be/fr
L’UPTR, qui disposerait d’informations auxquelles la presse n’a pas eu accès, affirme que la perte annoncée par ABX pour l’année 2003 est bien inférieure à la perte réelle.
A fin mars, le groupe aurait enregistré une perte de 443.738.000 BEF alors qu’ABX prévoyait une perte de 766.458.000 BEF pour l’ensemble de l’année. Selon l’UPTR, ces chiffres ne seraient pas exacts et l’association des transporteurs avance le chiffre de 3.509.571.000 BEF de perte réelle (frais de fonctionnement du bureau principal compris) pour l’exercice en cours.
Dans son communiqué de presse, l’UPTR annonce d’autres nouvelles peu encourageantes. Après de mauvais résultats pour le mois d’avril, les prévisions pour le mois de mai ne seraient guère brillantes. En France, la perte pour 2003 serait plus élevée que celle de 2002. Les ventes diminueraient sensiblement dans l’ensemble des filiales et ce même en Italie où ABX est encore rentable. Cette situation impliquerait à court terme un investissement supplémentaire de la SNCB de 2.000.000.000 BEF pour 2003 et une nouvelle aide financière pour 2004 et 2005.
L’UPTR insiste sur le fait qu’une concurrence égale et loyale dans le secteur a toujours été impossible puisqu’ABX a reçu énormément d’argent de la SNCB dans le passé, soit 56 milliards BEF selon l’UPTR. L’association des transporteurs constate que malgré cette situation, ABX continue à rouler en pratiquant des prix inférieurs au prix de revient, ce qui, de surcroît, est défendu par la loi. L’UPTR ajoute qu’en tant que fédération professionnelle, elle tient compte de chaque transporteur, petit ou grand, et qu’elle s’engage afin de garantir la continuité de son existence. Le directeur de l’UPTR, Jean-Pierre Haesen, ajoute « Ceci vaut également pour ABX. Nous n’apporterons pas notre collaboration au déclin de cette empire milliardaire, mais nous souhaitons que ce navire, qui part à la dérive, reprenne une trajectoire stable et claire ».
Il plaide, en conséquence, pour une politique de marketing transparente, une structure financière saine et une concurrence ouverte. Pour sortir de l’impasse, Jean-Pierre Haesen prend en considération la vente des filiales ABX déficitaires ou même la vente totale d’ABX Logistics, ce qui permettrait à la SNCB de se décharger de garanties et d’engagements conclu avec les banques et autres instances de crédit..
En conclusion, l’UPTR annonce qu’elle ne s’opposera pas à l’octroi d‘une certaine aide, sauf si cette aide n’est accordée qu’à une seule entreprise. Elle ajoute qu’elle demandera aux autorités de fournir les mêmes efforts envers tout le secteur et qu’elle ne tolérera pas que des avantages soient accordés à une seule entreprise.
source:MMM
L’UPTR, qui disposerait d’informations auxquelles la presse n’a pas eu accès, affirme que la perte annoncée par ABX pour l’année 2003 est bien inférieure à la perte réelle.
A fin mars, le groupe aurait enregistré une perte de 443.738.000 BEF alors qu’ABX prévoyait une perte de 766.458.000 BEF pour l’ensemble de l’année. Selon l’UPTR, ces chiffres ne seraient pas exacts et l’association des transporteurs avance le chiffre de 3.509.571.000 BEF de perte réelle (frais de fonctionnement du bureau principal compris) pour l’exercice en cours.
Dans son communiqué de presse, l’UPTR annonce d’autres nouvelles peu encourageantes. Après de mauvais résultats pour le mois d’avril, les prévisions pour le mois de mai ne seraient guère brillantes. En France, la perte pour 2003 serait plus élevée que celle de 2002. Les ventes diminueraient sensiblement dans l’ensemble des filiales et ce même en Italie où ABX est encore rentable. Cette situation impliquerait à court terme un investissement supplémentaire de la SNCB de 2.000.000.000 BEF pour 2003 et une nouvelle aide financière pour 2004 et 2005.
L’UPTR insiste sur le fait qu’une concurrence égale et loyale dans le secteur a toujours été impossible puisqu’ABX a reçu énormément d’argent de la SNCB dans le passé, soit 56 milliards BEF selon l’UPTR. L’association des transporteurs constate que malgré cette situation, ABX continue à rouler en pratiquant des prix inférieurs au prix de revient, ce qui, de surcroît, est défendu par la loi. L’UPTR ajoute qu’en tant que fédération professionnelle, elle tient compte de chaque transporteur, petit ou grand, et qu’elle s’engage afin de garantir la continuité de son existence. Le directeur de l’UPTR, Jean-Pierre Haesen, ajoute « Ceci vaut également pour ABX. Nous n’apporterons pas notre collaboration au déclin de cette empire milliardaire, mais nous souhaitons que ce navire, qui part à la dérive, reprenne une trajectoire stable et claire ».
Il plaide, en conséquence, pour une politique de marketing transparente, une structure financière saine et une concurrence ouverte. Pour sortir de l’impasse, Jean-Pierre Haesen prend en considération la vente des filiales ABX déficitaires ou même la vente totale d’ABX Logistics, ce qui permettrait à la SNCB de se décharger de garanties et d’engagements conclu avec les banques et autres instances de crédit..
En conclusion, l’UPTR annonce qu’elle ne s’opposera pas à l’octroi d‘une certaine aide, sauf si cette aide n’est accordée qu’à une seule entreprise. Elle ajoute qu’elle demandera aux autorités de fournir les mêmes efforts envers tout le secteur et qu’elle ne tolérera pas que des avantages soient accordés à une seule entreprise.
source:MMM