Yves Ruiz
Vous le savez peut-être, Yves Ruiz, ancien responsable des transports routiers à la CGT est décédé.
Pour beaucoup d’entre-nous, par delà les oppositions, les joutes verbales, les conflits, ou les convergences... Yves était un homme passionné, d’un dévouement total et d’une rigueur admirable. Certains avaient eu, comme moi, la chance de le connaître depuis longtemps, au détour d’un conflit du travail dans une entreprise lyonnaise risquant de mettre plusieurs centaines de travailleurs au chômage. Des négociations européennes sur les conditions de travail aux débats sur le contrat de progrès, nous avions, certaines fois presque secrètement, échangé nos analyses, confronté avec passion nos convictions, et parfois tenté de convaincre de ce qui nous paraissait la même vérité. Avant de nous opposer radicalement sur bien d’autres.
Sans doute était-il excessif, au point de mal vivre comme par procuration, ce qui lui semblait injuste. Je me souviens du procès de Sens comme hier.. et de la veille de certaines signatures d’accords professionnels qu’il vivait comme une réelle douleur. Cette douleur créait le respect et l’affection !
Aujourd’hui c’est nous qui vivons mal ton départ Yves...
Vous le savez peut-être, Yves Ruiz, ancien responsable des transports routiers à la CGT est décédé.
Pour beaucoup d’entre-nous, par delà les oppositions, les joutes verbales, les conflits, ou les convergences... Yves était un homme passionné, d’un dévouement total et d’une rigueur admirable. Certains avaient eu, comme moi, la chance de le connaître depuis longtemps, au détour d’un conflit du travail dans une entreprise lyonnaise risquant de mettre plusieurs centaines de travailleurs au chômage. Des négociations européennes sur les conditions de travail aux débats sur le contrat de progrès, nous avions, certaines fois presque secrètement, échangé nos analyses, confronté avec passion nos convictions, et parfois tenté de convaincre de ce qui nous paraissait la même vérité. Avant de nous opposer radicalement sur bien d’autres.
Sans doute était-il excessif, au point de mal vivre comme par procuration, ce qui lui semblait injuste. Je me souviens du procès de Sens comme hier.. et de la veille de certaines signatures d’accords professionnels qu’il vivait comme une réelle douleur. Cette douleur créait le respect et l’affection !
Aujourd’hui c’est nous qui vivons mal ton départ Yves...