Edito de http://www.truck-business.com
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La route qui mène au développement harmonieux du transport combiné est décidément parsemées d’obstacles parfois imprévus. C’est donc au sein même de la SNCB que s’est préparé un nouveau coup dur, sous la forme d’une augmentation substantielle des tarifs pratiqués par B-Cargo (de 10 à 30 %), mais également d’une menace d’arrêt complet des activités de transport intérieur de conteneurs par rail. On comprend évidemment la nécessité pour la SNCB d’équilibrer ses comptes (il serait naïf de croire que tout ceci est une louable tentative de pratiquer un coût-vérité en vertu des usages d’un marché transparent), on est prêt à accepter que le transport de marchandises, dont le côté ‘service public’ est moins affirmé que pour le transport de voyageurs, soit placé en première ligne, mais le chantage exercé à l’encontre de l’état est tout simplement inacceptable. On voit mal en effet l’état belge refuser son aide à une activité soutenue par toutes les politiques européennes (rappelons! que les aides d’état au transport intermodal sont autorisées dans l’Union) après avoir soutenu le plan de sauvetage d’ABX dans des circonstances passablement plus complexes. Deux poids, deux mesures ? Impensable, voyons. L’issue de toute cette affaire ne fait donc aucun doute. Tout rentrera dans l’ordre, à un détail près : l’augmentation tarifaire sera bel et bien appliquée dès janvier. On briserait des monopoles pour moins que cela…
Claude Yvens,
Rédacteur en Chef Adjoint.
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La route qui mène au développement harmonieux du transport combiné est décidément parsemées d’obstacles parfois imprévus. C’est donc au sein même de la SNCB que s’est préparé un nouveau coup dur, sous la forme d’une augmentation substantielle des tarifs pratiqués par B-Cargo (de 10 à 30 %), mais également d’une menace d’arrêt complet des activités de transport intérieur de conteneurs par rail. On comprend évidemment la nécessité pour la SNCB d’équilibrer ses comptes (il serait naïf de croire que tout ceci est une louable tentative de pratiquer un coût-vérité en vertu des usages d’un marché transparent), on est prêt à accepter que le transport de marchandises, dont le côté ‘service public’ est moins affirmé que pour le transport de voyageurs, soit placé en première ligne, mais le chantage exercé à l’encontre de l’état est tout simplement inacceptable. On voit mal en effet l’état belge refuser son aide à une activité soutenue par toutes les politiques européennes (rappelons! que les aides d’état au transport intermodal sont autorisées dans l’Union) après avoir soutenu le plan de sauvetage d’ABX dans des circonstances passablement plus complexes. Deux poids, deux mesures ? Impensable, voyons. L’issue de toute cette affaire ne fait donc aucun doute. Tout rentrera dans l’ordre, à un détail près : l’augmentation tarifaire sera bel et bien appliquée dès janvier. On briserait des monopoles pour moins que cela…
Claude Yvens,
Rédacteur en Chef Adjoint.