Dossier LKW Maut :
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•• IRU :
” Bruxelles – L'Union Internationale des Transports Routiers (IRU) souligne que l'incapacité du Gouvernement allemand à mettre en oeuvre sa "LKW-Maut", système de tarification routière à distance pour les poids lourds, laisse le secteur du transport routier dans l'incertitude sur l'avenir. Le fiasco de la LKW-Maut met également en exergue la nécessité d'avoir un système de perception des péages interopérable dans l'UE et un cadre légal de tarification routière"
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•• FNTR :
“Toll Collect : camouflet pour l’Allemagne, satisfaction pour les professionnels français. Après des mois d’espoirs, de palabres et de contentieux, l’Allemagne a dénoncé hier le contrat avec le consortium « Toll Collect » et a finalement décidé de réintroduire l’eurovignette. Cette débâcle d’un système ultrasophistiqué de péage autoroutier dont les évolutions étaient étroitement surveillées par le gouvernement français est un camouflet pour le consortium Toll Collect, mais fait renaître un espoir du côté des professionnels du TRM français. « Il faut tirer les conséquences de cet échec pour réfléchir à une solution européenne portant sur le financement des infrastructures » estime Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR, dans une interview au Figaro Economie. Soit, selon les conclusions du quotidien, un système unique de péage pour tous les pays européens.”
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•• L'édito de truck & business (B) :
"C’est presque trop facile. Quelle débandade ! On avait beau la voir venir de loin, mais la super-débâcle (Supergau est ‘le’ mot de la semaine en Allemagne…) du dossier LKW-Maut a de quoi faire rêver le meilleur scénariste de politique-fiction. 6.5 milliards d’euros ! Voilà donc le prix que l’état allemand aura dû payer pour sponsoriser la création des 700 emplois directs générés par Toll-Collect. A côté de cette généreuse débâcle, les frais d’installation déboursés par les transporteurs belges (trois heures d’atelier pour chacun des 5000 appareils déjà montés, plus les immobilisations de véhicules) ne pèsent pas lourd. Et comment diable une entreprise n’ayant jamais généré le moindre euro de valeur ajoutée pourra-t-elle rembourser tous ses débiteurs (n’oublions pas tous les fournisseurs des OBU, l’installation des portiques de contrôle et j’en passe) ? Les batailles d’avocats s’annoncent encore plus serrées qu’au procès d’OJ Simpson ! Les grincements de dents dans les état s-majors des trois actionnaires de
En attendant d’éventuels dédommagements (cela risque de durer un certain temps…), l’Allemagne envisage donc de réintroduire l’Eurovignette pour deux ans. Une opération blanche pour les transporteurs (puisque le montant de l’Eurovignette est fixé par convention et n’avait pas été revu à la baisse pour 2003) et pour les trois régions belges (qui récupéreront une plus petite part d’un gâteau redevenu plus grand). Mais qui, sauf surprise, ne pourra pas avoir lieu aussi rapidement que le souhaiterait le ministre allemand des Transports Manfred Stolpe, puisque, à notre connaissance, l’Allemagne n’a pas fait connaître son souhait de réintégrer le traité Eurovignette à la fin de l’année-calendrier 2003. Et, dans ce cas, un délai de neuf mois eût été de toutes façons à prévoir. A moins… que l’Allemagne n’ait officiellement (mais discrètement) réintégré le groupe ‘Eurovignette’ avant le 31 décembre dernier. Non, décidément, l’Allemagne industrielle n’est pas la seule à se retrouver sur le banc de l’infamie cette semaine"
Claude Yvens,
Rédacteur en Chef.
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•• IRU :
” Bruxelles – L'Union Internationale des Transports Routiers (IRU) souligne que l'incapacité du Gouvernement allemand à mettre en oeuvre sa "LKW-Maut", système de tarification routière à distance pour les poids lourds, laisse le secteur du transport routier dans l'incertitude sur l'avenir. Le fiasco de la LKW-Maut met également en exergue la nécessité d'avoir un système de perception des péages interopérable dans l'UE et un cadre légal de tarification routière"
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•• FNTR :
“Toll Collect : camouflet pour l’Allemagne, satisfaction pour les professionnels français. Après des mois d’espoirs, de palabres et de contentieux, l’Allemagne a dénoncé hier le contrat avec le consortium « Toll Collect » et a finalement décidé de réintroduire l’eurovignette. Cette débâcle d’un système ultrasophistiqué de péage autoroutier dont les évolutions étaient étroitement surveillées par le gouvernement français est un camouflet pour le consortium Toll Collect, mais fait renaître un espoir du côté des professionnels du TRM français. « Il faut tirer les conséquences de cet échec pour réfléchir à une solution européenne portant sur le financement des infrastructures » estime Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR, dans une interview au Figaro Economie. Soit, selon les conclusions du quotidien, un système unique de péage pour tous les pays européens.”
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•• L'édito de truck & business (B) :
"C’est presque trop facile. Quelle débandade ! On avait beau la voir venir de loin, mais la super-débâcle (Supergau est ‘le’ mot de la semaine en Allemagne…) du dossier LKW-Maut a de quoi faire rêver le meilleur scénariste de politique-fiction. 6.5 milliards d’euros ! Voilà donc le prix que l’état allemand aura dû payer pour sponsoriser la création des 700 emplois directs générés par Toll-Collect. A côté de cette généreuse débâcle, les frais d’installation déboursés par les transporteurs belges (trois heures d’atelier pour chacun des 5000 appareils déjà montés, plus les immobilisations de véhicules) ne pèsent pas lourd. Et comment diable une entreprise n’ayant jamais généré le moindre euro de valeur ajoutée pourra-t-elle rembourser tous ses débiteurs (n’oublions pas tous les fournisseurs des OBU, l’installation des portiques de contrôle et j’en passe) ? Les batailles d’avocats s’annoncent encore plus serrées qu’au procès d’OJ Simpson ! Les grincements de dents dans les état s-majors des trois actionnaires de
En attendant d’éventuels dédommagements (cela risque de durer un certain temps…), l’Allemagne envisage donc de réintroduire l’Eurovignette pour deux ans. Une opération blanche pour les transporteurs (puisque le montant de l’Eurovignette est fixé par convention et n’avait pas été revu à la baisse pour 2003) et pour les trois régions belges (qui récupéreront une plus petite part d’un gâteau redevenu plus grand). Mais qui, sauf surprise, ne pourra pas avoir lieu aussi rapidement que le souhaiterait le ministre allemand des Transports Manfred Stolpe, puisque, à notre connaissance, l’Allemagne n’a pas fait connaître son souhait de réintégrer le traité Eurovignette à la fin de l’année-calendrier 2003. Et, dans ce cas, un délai de neuf mois eût été de toutes façons à prévoir. A moins… que l’Allemagne n’ait officiellement (mais discrètement) réintégré le groupe ‘Eurovignette’ avant le 31 décembre dernier. Non, décidément, l’Allemagne industrielle n’est pas la seule à se retrouver sur le banc de l’infamie cette semaine"
Claude Yvens,
Rédacteur en Chef.
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