ABX plombe les résultats de la SNCB
Lu dans : La Libre Belgique
ABX plombe les résultats de la SNCB
Ph.Law.
Mis en ligne le 25/02/2005
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L'entreprise a fait des réductions de valeurs et des provisions de 320 millions d'euros à propos d'ABX.
Le CA de 2004 est en baisse de 5,1pc par rapport à 2003.
Présentés vendredi par les 3 administrateurs délégués (Jannie Haek pour le holding, Luc Lallemand pour Infrabel, Marc Descheemaecker pour l'opérateur SNCB), les derniers comptes annuels de l'ex-SNCB «unitaire» montrent que l'entreprise ferroviaire se porterait mieux si l'aventure ABX avait été mieux gérée par les anciens dirigeants (du temps d'Etienne Schouppe).
Les résultats 2004 restructurés affichent une perte nette de 352,79 millions d'euros (-350,1 millions avant adaptation) contre - 333 millions d'euros en 2003. Dans le même temps, elle a inscrit dans ses comptes une réduction de valeurs et des provisions de 319,7 millions d'euros à propos de sa filiale logistique ABX.
Sans mauvaise surprise et moyennant l'approbation de l'Europe, la SNCB aura réglé une bonne fois pour toutes le dossier ABX, car l'intention des dirigeants d'ABX est de privatiser ABX worldwide avant fin 2005. L'espoir est de mise, car pour la première fois depuis 1999, ABX logistics worldwide présente un résultat opérationnel positif dépassant 10 millions d'euros. L'ex-SNCB «unitaire» (scindée en un holding coiffant 2 filiales, Infrabel et l'opérateur SNCB) réalise, à périmètre comparable, un chiffre d'affaires (CA) 2004 en hausse de 2,2pc par rapport à 2003.
En intégrant le transfert de la division ABX vers ABX worldwide, le CA de 2004 s'établit à 2,21 milliards d'euros contre 2,329 milliards en 2003 (-5,1 pc). Les coûts des ventes et prestations s'élèvent à 3,649 milliards d'euros (-4,3pc). La dette passe de 6 milliards en 2003 à 8,3 milliards d'euros à 2004 et comprend la dette de 1,7 milliard de la Financière TGV.
Optimisme pour l'avenir
En ajoutant la dette hors bilan (1,3 milliard), l'endettement total s'élève à 9,7 milliards. Grâce au fédéral qui a repris 7,4 milliards d'euros au 1er janvier 2005, le holding n'a qu'une dette de 2,257 milliards. Au 31 décembre 2004, la SNCB affiche 39061 cheminots (40898 en 2003). En 2004, le nombre de voyageurs en service intérieur a augmenté de 7,9pc alors que le trafic international a enregistré une baisse de 0,3pc de sa fréquentation. «Je suis optimiste pour l'avenir. Le chiffre d'affaires du trafic cargo est passé de 315 millions en 2003 à 333 millions d'euros en 2004, malgré le nettoyage de notre portefeuille de clients. C'est grâce à la hausse de nos tarifs et à l'amélioration de notre service», dit Marc Descheemaecker, patron de l'opérateur SNCB.
© La Libre Belgique 2005
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ABX plombe les résultats de la SNCB
Ph.Law.
Mis en ligne le 25/02/2005
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L'entreprise a fait des réductions de valeurs et des provisions de 320 millions d'euros à propos d'ABX.
Le CA de 2004 est en baisse de 5,1pc par rapport à 2003.
Présentés vendredi par les 3 administrateurs délégués (Jannie Haek pour le holding, Luc Lallemand pour Infrabel, Marc Descheemaecker pour l'opérateur SNCB), les derniers comptes annuels de l'ex-SNCB «unitaire» montrent que l'entreprise ferroviaire se porterait mieux si l'aventure ABX avait été mieux gérée par les anciens dirigeants (du temps d'Etienne Schouppe).
Les résultats 2004 restructurés affichent une perte nette de 352,79 millions d'euros (-350,1 millions avant adaptation) contre - 333 millions d'euros en 2003. Dans le même temps, elle a inscrit dans ses comptes une réduction de valeurs et des provisions de 319,7 millions d'euros à propos de sa filiale logistique ABX.
Sans mauvaise surprise et moyennant l'approbation de l'Europe, la SNCB aura réglé une bonne fois pour toutes le dossier ABX, car l'intention des dirigeants d'ABX est de privatiser ABX worldwide avant fin 2005. L'espoir est de mise, car pour la première fois depuis 1999, ABX logistics worldwide présente un résultat opérationnel positif dépassant 10 millions d'euros. L'ex-SNCB «unitaire» (scindée en un holding coiffant 2 filiales, Infrabel et l'opérateur SNCB) réalise, à périmètre comparable, un chiffre d'affaires (CA) 2004 en hausse de 2,2pc par rapport à 2003.
En intégrant le transfert de la division ABX vers ABX worldwide, le CA de 2004 s'établit à 2,21 milliards d'euros contre 2,329 milliards en 2003 (-5,1 pc). Les coûts des ventes et prestations s'élèvent à 3,649 milliards d'euros (-4,3pc). La dette passe de 6 milliards en 2003 à 8,3 milliards d'euros à 2004 et comprend la dette de 1,7 milliard de la Financière TGV.
Optimisme pour l'avenir
En ajoutant la dette hors bilan (1,3 milliard), l'endettement total s'élève à 9,7 milliards. Grâce au fédéral qui a repris 7,4 milliards d'euros au 1er janvier 2005, le holding n'a qu'une dette de 2,257 milliards. Au 31 décembre 2004, la SNCB affiche 39061 cheminots (40898 en 2003). En 2004, le nombre de voyageurs en service intérieur a augmenté de 7,9pc alors que le trafic international a enregistré une baisse de 0,3pc de sa fréquentation. «Je suis optimiste pour l'avenir. Le chiffre d'affaires du trafic cargo est passé de 315 millions en 2003 à 333 millions d'euros en 2004, malgré le nettoyage de notre portefeuille de clients. C'est grâce à la hausse de nos tarifs et à l'amélioration de notre service», dit Marc Descheemaecker, patron de l'opérateur SNCB.
© La Libre Belgique 2005
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