CNC Sète ferme

Transport combiné: la CNC annonce la fermeture du site de Sète
Selon l'AFP

"Moins d'un an après son inauguration à Sète, la plate-forme de transport combiné de la Compagnie nouvelle de conteneurs (CNC), filiale de la SNCF, cessera toute activité le 12 juin prochain et de nombreuses autres plate-formes sont également menacées en France, a-t-on appris samedi auprès de la direction. Lors de son inauguration en juillet 2004, les promoteurs de cette plate-forme multimodale (rail-route-mer), d'un coût de 5,7 millions d'euros financé à hauteur de 75% par des subventions publiques, annonçaient pourtant un objectif de 40.000 conteneurs par an. Le site de Sète pourrait faire l'objet d'une reprise par un opérateur privé mais les plate-formes de Perpignan et d'Avignon devraient être définitivement fermées par la CNC, dont la SNCF détient plus de 93% du capital. Selon Luc Nadal, nouveau président du directoire de la CNC, la société privée de ferroutage Novatrans "étudie le site (de Sète), dont l'exploitation ne sera de toutes façons pas équilibrée. Les pouvoirs publics devront l'aider". Les plate-formes de Clermont-Ferrand, Grenoble, Tours, Hendaye, Rennes et Dourges, dont la CNC a également programmé la cessation d'activités, pourraient elles aussi faire l'objet de reprises partielles par des opérateurs privés. Au total, 200 emplois sur 560 en France seront supprimés par la CNC, qui évoque de possibles reclassements des salariés à la SNCF. Pour expliquer sa décision, la CNC parle dans un communiqué d'"inaccessibilité économique du modèle". La société exploite en effet une quinzaine de plate-formes de transport combiné en France à partir de son "point nodal" de Valenton (Val-de-Marne), ce qui contraint la quasi-totalité de ces convois à transiter par ce centre de tri de la région parisienne. "Ce que l'on peut souhaiter, ce n'est pas qu'un opérateur du transport combiné bénéficie des infrastructures subventionnées, mais que ces sites ne ferment pas", a déclaré Luc Nadal."

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