ABX cédée à 3i ?
ABX cédée à 3i ?
Lu dans www.trends.be : ABX : la fin d'une gabegie
ABX Logistics Worldwide, filiale à 100 % de la SNCB, devrait être bientôt cédée au fonds d'investissement britannique 3i, comme prévu. Si le prix de vente n'est pas encore connu, 3i (1.250 compagnies en portefeuille) fera sans doute une bonne affaire.
Constitué sur base de l'ancien service colis des chemins de fer, ABX devient un groupe mondial de transport et de logistique sous l'effet d'une ambitieuse politique d'achat de sociétés menée entre 1998 et 2001 par l'ancien administrateur délégué, Etienne Schouppe. La démarche se révélera un gouffre financier : au total, elle aura coûté près de A 1,3 milliard à la SNCB... et aux contribuables. En cause, des sociétés payées trop cher ou non rentables et une dette, alimentée de tous côtés, qui s'emballe.
En 2002, le gouvernement arc-en-ciel s'empare de l'affaire : il remercie le CD&V Schouppe et dresse un plan de sauvetage. La SNCB est chargée de mettre la main à la poche. Elle accorde un crédit-pont de A 140 millions à ABX et convertit en capital des créances pour A 91 millions (montant portéà A 175 millions en janvier 2005). L'Etat, lui, reprend A 7 milliards de la dette de la SNCB. Une nouvelle direction est mise en place, qui vend le département messagerie en France, recentre des activités, opère des licenciements (10.000 équivalents temps plein), allège les structures.
En 2004, ABX réalise son premier bénéfice opérationnel (A 12 millions). Le 7 décembre, la Commission européenne valide l'ensemble de ces opérations, n'y voyant aucune aide d'Etat, (hormis un soutien de la SNCB à Inter Ferry Boats, qui fera l'objet d'une nouvelle enquête). Plus rien ne s'oppose donc à la privatisation.
Lu dans www.trends.be : ABX : la fin d'une gabegie
ABX Logistics Worldwide, filiale à 100 % de la SNCB, devrait être bientôt cédée au fonds d'investissement britannique 3i, comme prévu. Si le prix de vente n'est pas encore connu, 3i (1.250 compagnies en portefeuille) fera sans doute une bonne affaire.
Constitué sur base de l'ancien service colis des chemins de fer, ABX devient un groupe mondial de transport et de logistique sous l'effet d'une ambitieuse politique d'achat de sociétés menée entre 1998 et 2001 par l'ancien administrateur délégué, Etienne Schouppe. La démarche se révélera un gouffre financier : au total, elle aura coûté près de A 1,3 milliard à la SNCB... et aux contribuables. En cause, des sociétés payées trop cher ou non rentables et une dette, alimentée de tous côtés, qui s'emballe.
En 2002, le gouvernement arc-en-ciel s'empare de l'affaire : il remercie le CD&V Schouppe et dresse un plan de sauvetage. La SNCB est chargée de mettre la main à la poche. Elle accorde un crédit-pont de A 140 millions à ABX et convertit en capital des créances pour A 91 millions (montant portéà A 175 millions en janvier 2005). L'Etat, lui, reprend A 7 milliards de la dette de la SNCB. Une nouvelle direction est mise en place, qui vend le département messagerie en France, recentre des activités, opère des licenciements (10.000 équivalents temps plein), allège les structures.
En 2004, ABX réalise son premier bénéfice opérationnel (A 12 millions). Le 7 décembre, la Commission européenne valide l'ensemble de ces opérations, n'y voyant aucune aide d'Etat, (hormis un soutien de la SNCB à Inter Ferry Boats, qui fera l'objet d'une nouvelle enquête). Plus rien ne s'oppose donc à la privatisation.