Grève SNCF : Le fret aussi
Si la grande presse parle essentiellement des conséquences, pour les passagers, de la grève des cheminots, cette dernière touche également les "chargeurs" remettant au rail une part importante de leur fret, et bien entendu les opérateurs de transport combiné.
Le groupe de presse Kluwers s'en fait l'écho en rapportant les propos de l'UIC (chargeurs de la chimie), de l'AUTF (Association des chargeurs) ou du GNTC (groupement du transport combiné).
Voir l'article.
Voir le communiqué de l'UIC
Voir le dossier de l'AUTF
Les conséquences d'une grève sur le fret sont en effet singulière d'une part parce que la désorganisation des transports dure généralement plus que la seule durée de la grève, que des transports sont, comme on dit, plantés, c'est à dire que des trains stationnent quelque part entre leur origine et leur destination, et que, pour certains secteurs, il existe une certaine captivité au mode ferroviaire, comme c'est le cas pour certains transports massifs de pondéreux.
Pour un volume global de trafic intérieur - dont 1/3 d'international pour 2/3 de national - représentant entre 5 et 700 millions de tonnes.km par semaine, une partie non négligeable - combien ? - est restée plantée ou à quai.
Une situation qu'il sera difficile d'analyser - même a posteriori - l'ouverture du marché à la concurrence ayant eu pour effet de faire disparaître le détail des statistiques par produit, et a fortiori par compagnie. Signe, sans doute, de ce que la connaissance statistique n'est pas une préoccupation politique, alors même qu'elle peut être stratégique, et à tout le moins permettre de comprendre et d'analyser l'effet de faits économiques et sociaux, et de confronter des données.
Le groupe de presse Kluwers s'en fait l'écho en rapportant les propos de l'UIC (chargeurs de la chimie), de l'AUTF (Association des chargeurs) ou du GNTC (groupement du transport combiné).
Voir l'article.
Voir le communiqué de l'UIC
Voir le dossier de l'AUTF
Les conséquences d'une grève sur le fret sont en effet singulière d'une part parce que la désorganisation des transports dure généralement plus que la seule durée de la grève, que des transports sont, comme on dit, plantés, c'est à dire que des trains stationnent quelque part entre leur origine et leur destination, et que, pour certains secteurs, il existe une certaine captivité au mode ferroviaire, comme c'est le cas pour certains transports massifs de pondéreux.
Pour un volume global de trafic intérieur - dont 1/3 d'international pour 2/3 de national - représentant entre 5 et 700 millions de tonnes.km par semaine, une partie non négligeable - combien ? - est restée plantée ou à quai.
Une situation qu'il sera difficile d'analyser - même a posteriori - l'ouverture du marché à la concurrence ayant eu pour effet de faire disparaître le détail des statistiques par produit, et a fortiori par compagnie. Signe, sans doute, de ce que la connaissance statistique n'est pas une préoccupation politique, alors même qu'elle peut être stratégique, et à tout le moins permettre de comprendre et d'analyser l'effet de faits économiques et sociaux, et de confronter des données.