SNCM : Tensions secondaires, éléments de langage et évolution du "dossier"
Cela a un côté inexorable. La situation créée par la grève de la SNCM parvient progressivement à radicaliser les positions, puis les oppositions, jusqu'à créer des tensions "secondaires".
En Corse les manifestations des "socio-pros" "contre" la grève de la SNCM sont venues alimenter la crise. En clivant un peu plus encore les positions.
Ainsi la CGT de Corse a-t-elle accueilli les manifestations des "socio-pros" en disant - voir le communiqué - "ne pas être étonnés qu'une partie du patronat de choc ne supporte pas que des salariés relèvent la tête."
Des tags sur la coque du Jean Nicoli "Vive Moby Line", "Fora CGT", des jets de pierre, l'utilisation de lances à incendie, etc.. ayant sans doute préalablement alimenté la tension. - voir le témoignage d'un marin sur le site du "Marin" -. . et le film de Corse Matin repris sur le site de Via Stella.
L'évacuation d'une vingtaine de professionnels de la préfecture de Haute-Corse, comme en écho, alimente la polémique et la tension avec l'Etat. L'épisode qui a mal fini - là aussi - donnera lieu à polémiques et plaintes.
Voir le compte rendu sur Via Stella
Voir la vidéo
Du côté des élus, les propos du Président de l'exécutif témoignent d'un certain agacement, tout comme le "zapping" par les élus marseillais d'une rencontre "convoquée" par Cuvillier jeudi. - Voir Marsactu -
Et naturellement, les préfets minimisent et prennent le contrepied du président ______________
#SNCM Dans un communiqué le préfet de #Corse fait le point sur la situation et met en garde contre les affrontements pic.twitter.com/FjXf4aJiAG-
______________
Enfin, et c'est très récent, le Ministre commence à changer d'éléments de langage en évoquant le redressement judiciaire de la compagnie. Ainsi, il dit "La voie du redressement judiciaire » favorisée par « la direction de l’entreprise » est « le seul moyen pour redonner un avenir à la SNCM, faire qu’elle redevienne un fleuron "
Voir sur les Echos
Un scénario finalement prévisible... mais laborieux.
En Corse les manifestations des "socio-pros" "contre" la grève de la SNCM sont venues alimenter la crise. En clivant un peu plus encore les positions.
Ainsi la CGT de Corse a-t-elle accueilli les manifestations des "socio-pros" en disant - voir le communiqué - "ne pas être étonnés qu'une partie du patronat de choc ne supporte pas que des salariés relèvent la tête."
Des tags sur la coque du Jean Nicoli "Vive Moby Line", "Fora CGT", des jets de pierre, l'utilisation de lances à incendie, etc.. ayant sans doute préalablement alimenté la tension. - voir le témoignage d'un marin sur le site du "Marin" -. . et le film de Corse Matin repris sur le site de Via Stella.
L'évacuation d'une vingtaine de professionnels de la préfecture de Haute-Corse, comme en écho, alimente la polémique et la tension avec l'Etat. L'épisode qui a mal fini - là aussi - donnera lieu à polémiques et plaintes.
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Du côté des élus, les propos du Président de l'exécutif témoignent d'un certain agacement, tout comme le "zapping" par les élus marseillais d'une rencontre "convoquée" par Cuvillier jeudi. - Voir Marsactu -
Et naturellement, les préfets minimisent et prennent le contrepied du président ______________
#SNCM Dans un communiqué le préfet de #Corse fait le point sur la situation et met en garde contre les affrontements pic.twitter.com/FjXf4aJiAG-
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Enfin, et c'est très récent, le Ministre commence à changer d'éléments de langage en évoquant le redressement judiciaire de la compagnie. Ainsi, il dit "La voie du redressement judiciaire » favorisée par « la direction de l’entreprise » est « le seul moyen pour redonner un avenir à la SNCM, faire qu’elle redevienne un fleuron "
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Un scénario finalement prévisible... mais laborieux.