#SNCM : les hostilités commencent ?
La "solution de discontinuité", considérée par l'actionnaire principal, l'Etat et la Collectivité Territoriale Corse, comme le point de passage obligé pour échapper aux sanctions Européennes ayant été retenue, mais non encore mise en oeuvre, il se déroule un combat complexe.
1. Les syndicats reprochent (devant le tribunal de Nanterre) à la SNCM de ne pas publier ses comptes, ce à quoi Transdev rétorque en expliquant que "Les comptes de Transdev Ile de France (maison mère de la SNCM) ont été déposés avant l’assignation le 9 septembre 2014". Dialogue de sourds surréaliste.
2. La "direction" de la SNCM a a présenté un schéma d'exploitation avec 800 à 1.000 emplois supprimés. Un ordre de grandeur plusieurs fois évoqué. La CGT estime de son côté que la "solution de discontinuité" permet de faire un plan social à moindre frais, sans rien garantir.
Voir France Info TV
3. La direction de la SNCM, après la grève et un mauvais mois d'Août (voir mon blog), a prélevé "fin septembre 22,5 millions d’euros sur les 60 millions d'euros (M€) placés sous séquestre qui avaient été versés par les assurances après l’avarie du Napoléon Bonaparte". Une décision qui a fait réagir l'actionnaire, dans un jeu de rôles intéressant (et protégeant contre l'hypothèse de la gestion de fait) en déclarant "Nous rendrons nos avances exigibles (..) si tout prélèvement supplémentaire sur le séquestre était effectué par la compagnie pour financer son exploitation". Tout en expliquant que la compagnie devait se placer d'urgence sous la protection du tribunal. La prochaine réunion de médiation est fixée au 28 octobre. Après tout s'enchaînerait donc.
4. Les syndicats exploreraient la voie de la poursuite de l'Etat et Transdev pour "mise en faillite volontaire". Une voie étroite et qui ressemble risque de se transformer en boomerang. D'autant, par ailleurs, qu'on en connait d'autres qui pourraient ressortir la "gestion de fait" de Veolia, d'autant que la jurisprudence récente semble "ouverte" en la matière (voir par exemple le site Leadersleague.com).
Voir aussi l'article de WK (OT)
#OT_hebdo
1. Les syndicats reprochent (devant le tribunal de Nanterre) à la SNCM de ne pas publier ses comptes, ce à quoi Transdev rétorque en expliquant que "Les comptes de Transdev Ile de France (maison mère de la SNCM) ont été déposés avant l’assignation le 9 septembre 2014". Dialogue de sourds surréaliste.
2. La "direction" de la SNCM a a présenté un schéma d'exploitation avec 800 à 1.000 emplois supprimés. Un ordre de grandeur plusieurs fois évoqué. La CGT estime de son côté que la "solution de discontinuité" permet de faire un plan social à moindre frais, sans rien garantir.
Voir France Info TV
3. La direction de la SNCM, après la grève et un mauvais mois d'Août (voir mon blog), a prélevé "fin septembre 22,5 millions d’euros sur les 60 millions d'euros (M€) placés sous séquestre qui avaient été versés par les assurances après l’avarie du Napoléon Bonaparte". Une décision qui a fait réagir l'actionnaire, dans un jeu de rôles intéressant (et protégeant contre l'hypothèse de la gestion de fait) en déclarant "Nous rendrons nos avances exigibles (..) si tout prélèvement supplémentaire sur le séquestre était effectué par la compagnie pour financer son exploitation". Tout en expliquant que la compagnie devait se placer d'urgence sous la protection du tribunal. La prochaine réunion de médiation est fixée au 28 octobre. Après tout s'enchaînerait donc.
4. Les syndicats exploreraient la voie de la poursuite de l'Etat et Transdev pour "mise en faillite volontaire". Une voie étroite et qui ressemble risque de se transformer en boomerang. D'autant, par ailleurs, qu'on en connait d'autres qui pourraient ressortir la "gestion de fait" de Veolia, d'autant que la jurisprudence récente semble "ouverte" en la matière (voir par exemple le site Leadersleague.com).
Voir aussi l'article de WK (OT)
#OT_hebdo