#Corse : Méridionale, navire supplémentaire, des détails
Selon le Marin - voir l'article - ce serait donc bien l'Office des Transports qui a demandé l'affrètement d'un navire, sans lien avec les arrêts techniques (prévus à la DSP).
A l'issue d'un comité d'entreprise, le Marin apporte les précisions suivantes ;
"l’OTC paierait tous les frais et que ce navire n’était pas destiné à remplacer le Kalliste (en arrêt technique à partir du 24 novembre) mais était mis en ligne entre le continent et la Corse « au cas où » (entendre : si la SNCM venait à s’embraser). Ce navire supplémentaire pourrait même alors rester seulement en stand-by. Et s’il tourne, ce serait probablement au départ de Toulon et non pas de Marseille, où sa venue pourrait faire grincer des dents chez les marins de la SNCM."
La CFE-CGC de la Méridionale a indiqué à l’occasion du CE que « dans le contrat de délégation de service public, il n’est pas prévu d’affréter des navires pendant les périodes d’arrêt technique. Cette décision probablement plus motivée par la situation incertaine de la SNCM risque surtout de rajouter du combustible sur un bûcher prêt à s’embraser ».
La CGT de la SNCM indique de son côté que "c’est encore une fois déplorable que l’on mise sur la mort de la SNCM plutôt que de dépenser son temps et son énergie à interpeller le gouvernement et la caisse des dépôts."
L'expérience des grèves passées, qui n'ont pas permis de mettre en oeuvre le service minimal prévu par la DSP, a sans doute poussé l'Office à chercher une solution pour le fret. Une anticipation, qui, en Corse, a un sens évidemment plus concret que sur le continent !
Pour le reste l'échec de la médiation du 18 novembre - avec le refus d'une période d'observation plus longue et d'un supplément de trésorerie - est également révélateur. Pour la CGC : "il n’est pas sérieux de ne pas envisager une période d’observation en redressement judiciaire plus longue.".
Voir sur le site de France Bleu
A l'issue d'un comité d'entreprise, le Marin apporte les précisions suivantes ;
"l’OTC paierait tous les frais et que ce navire n’était pas destiné à remplacer le Kalliste (en arrêt technique à partir du 24 novembre) mais était mis en ligne entre le continent et la Corse « au cas où » (entendre : si la SNCM venait à s’embraser). Ce navire supplémentaire pourrait même alors rester seulement en stand-by. Et s’il tourne, ce serait probablement au départ de Toulon et non pas de Marseille, où sa venue pourrait faire grincer des dents chez les marins de la SNCM."
La CFE-CGC de la Méridionale a indiqué à l’occasion du CE que « dans le contrat de délégation de service public, il n’est pas prévu d’affréter des navires pendant les périodes d’arrêt technique. Cette décision probablement plus motivée par la situation incertaine de la SNCM risque surtout de rajouter du combustible sur un bûcher prêt à s’embraser ».
La CGT de la SNCM indique de son côté que "c’est encore une fois déplorable que l’on mise sur la mort de la SNCM plutôt que de dépenser son temps et son énergie à interpeller le gouvernement et la caisse des dépôts."
L'expérience des grèves passées, qui n'ont pas permis de mettre en oeuvre le service minimal prévu par la DSP, a sans doute poussé l'Office à chercher une solution pour le fret. Une anticipation, qui, en Corse, a un sens évidemment plus concret que sur le continent !
Pour le reste l'échec de la médiation du 18 novembre - avec le refus d'une période d'observation plus longue et d'un supplément de trésorerie - est également révélateur. Pour la CGC : "il n’est pas sérieux de ne pas envisager une période d’observation en redressement judiciaire plus longue.".
Voir sur le site de France Bleu