#SNCM : Interview au Marin du Pt du Conseil de surveillance @transdev
Cela a le mérite d'être dit.
L'interview donnée au Marin lève le voile (bien transparent cependant) sur l'analyse de Transdev.
Que note-t-on en effet d'important dans les réponses de Jérôme Nanty ? - voir Le Marin -
Nous reprenons ci dessous les quatre phrases "fortes":
- " nous estimons que ce dont la SNCM a le plus manqué depuis 25 ans, c’est de décisions courageuses". Un point de vue que nous exprimons régulièrement depuis le processus de privatisation et connaissons (tous ?) depuis longtemps (voir le rapport Pagès de 1997) .
- S'agissant de l'exigibilité de l'avance d'actionnaire : " nous n’avons pas pris cette décision pour obtenir le remboursement de notre avance de 103 millions d’euros". En gros et pour faire simple : on rend exigible, ce qui rend inéluctable le redressement judiciaire. Mais la SNCM conserve sa trésorerie, ce qui permet d'éviter la liquidation.... si tout va bien. CQFD.
- "faute de l’ouverture rapide d’un redressement judiciaire, nous n’échapperons pas à la liquidation totale". Les choses sont "urgentes", ce dont on pouvait se douter.
- La DSP : c'est "le principal enjeu de ce dossier". Notant le soutien de l'exécutif corse à la "transmissibilité, il note cependant : " La difficulté provient de la fragilité juridique de l’actuelle DSP, qui fait l’objet d’un recours de Corsica Ferries et d’une enquête de l’Union européenne". Un point de vue que nous partageons totalement, non pas en raison de l'obstination d'éventuels "méchants", mais de la faiblesse particulière de la DSP (dossier, procédure d'attribution, documents prévisionnels etc...). Une fragilité qui peut aussi bien apparaître ceci dit avant qu'après l'éventuelle transmission de la DSP.