#conflitroutier : Encore ! Et maintenant ?
Les négociations, comme on pouvait le craindre ont donc échoué le 9 février, la partie patronale n'ayant semble-t-il pas bougé d'un iota.
On se retrouve donc argument contre argument. "Revalorisation des salaires au delà du rattrapage du SMIC" contre "on ne peut rien faire de plus".
Tout ça dans un contexte, je peux en témoigner pour avoir répondu avec quelques journalistes, de relative désinformation (par qui pour quoi ?).
A vrai dire, le discours repris en boucle prend à témoin le public en lui énonçant en vrac, la faillite du pavillon français, la concurrence déloyale, le cabotage etc. Avec des données vraies et fausses, et un argumentaire mélangeant un peu tout.
Ne nions pas les difficultés.
L'écroulement du pavillon national à l'international, la cherté - mais nous ne sommes pas seuls - du transport français par rapport aux Polonais ou aux Roumains sont des réalités.
Allemands ou italiens en parlent comme nous, et tout cela ne concerne pas que le transport mais tout autant tout ce qui peut être fabriqué dans les PECO, voitures, machines à laver ou médicaments par exemple...
L'absence d'harmonisation fiscale et sociale est une réalité criante et ancienne. Mais sa conquête hypothétique ne réglerait pas tout en attendant la lente convergence de nos économies, favorisée d'ailleurs par le marché unique.
J'ai publié le 13 février dans Transport Info, une analyse... avec un rien de pessimisme. Et pourtant, tout devrait pousser à trouver une solution.
Voir mon article de Transport Info n° 484 - 13 février 2015 -