#Conventions_collectives : Pourquoi faire compliqué ?
J’avoue que la lecture des grilles des conventions
collectives n’est pas l’un de mes loisirs préférés.
Mais comme la presse
professionnelle et les « feuilles de choux » syndicales en replissent
périodiquement leur pages, il a bien fallu que mon regard s’arrête sur ces
tableaux. Et que je fasse l’effort de
lire, face à des coefficients mystérieux pour les non-initiés, des montants,
annuels ou horaires, ayant une précision diabolique.
Conventions "transport"
Qu’un assistant
d’inventaire puisse reçevoir un salaire d’embauche de 18 849,91 € par an contre
18 960,53 € pour un employé d’ordonnancement m’a évidemment saisi d’une sorte
d’obsédante question : quel sens peut bien avoir une différence annuelle
de 110,62 €, ou, si l’on préfère, un écart de taux horaire de 5 centimes.
Sûr
qu’il faut sans doute longtemps discuter et négocier pour aboutir à cette
différence renversante, et la maintenir, année après année, je suppose, sans
qu’on imagine de fusionner ces « coefficients ».
Rassurons-nous,
après 15 années d’ancienneté, l’assistant aura augmenté son salaire de 1,6475 €
de l’heure – on soulignera l’important des 0,75 centimes ! -, tandisque
l’employé d’ordonnancement aura gagné,
lui 1,655 €.
Une différence majeure on s’en doute ! Mais pas vraiment pour
les « bénéficiaires ».
D’où une question simple pourquoi faire
compliqué à ce point ? Pour quel bénéfice ou résultat ?
Pour ma part, je n’en sais rien.