#SNCM : on commence à parler (II)

La presse reprend la déclaration faite, au cours de la réunion de l'Assemblée de Corse par le Président de l'exécutif, Paul Giacobbi @pgiacobbi. 

Voir : L'intervention de Paul Giacobbi

Ce que la presse présente comme des révélations était, à peu de choses près soit connu, soit soupçonné, soit considéré comme  fort probable  par ceux qui suivent un peu le "dossier de la SNCM".  
Que l'Etat ne joue pas toujours franc-jeu, et qui plus est le jeu le plus cohérent dans l'intérêt de l'entreprise et de la Corse n'est pas une grosse surprise, et se trouve bizarrement dans l'effarante lignée des 20 dernières années. 
Que l'Union Européenne n'apprécie guère que la France n'applique pas les décisions de justice, et se mette en tête de lui réclamer une amende, n'est pas non plus très étonnant. 
Que l'Etat le cache est plus gênant, et pose quelques questions pour l'instant sans réponse.
Les turpitudes de la SNCM sont d'une autre nature, mais étaient partiellement publiques. Ce qui ne l'était pas semble bien pitoyable.
Quant au montage dit "Garin-Dufour", la presse en avait parlé et signalé les réserves qu'il suscitait.  
Mais ce qui est intéressant c'est que la parole prenne la place du silence (public) et surtout que l'accumulation de faits soit ainsi mise en avant, qui plus est par l'exécutif Corse. 

On pourrait, pour faire bonne mesure, en dire encore un peu plus, y compris sur la DSP qui vient juste d'être annulée, ou plus exactement sur ce qu'on n'a pas dit, osé dire ou souhaiter dire d'une délégation dont les plans financiers avaient, si j'ai bon souvenir, fait quelque peu "tousser" ou "rêver" ;  comme sur la méthode, censurée par le juge. 

Les choses avancent. 

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