#Grece : le primat des postures sur le pragmatisme ne peut que détériorer la situation.

La question grecque n'en finit pas de monter en intensité dramatique. Un "jeu" qui ne peut que pousser chaque camp à se raidir.  Bien entendu il existe des solutions réalistes et acceptables par tous, et ne mettant pas au supplice le peuple grec. Mais il faut changer de logique. 
Comme le dit justement #DSK (@dstrausskahn) : "Forcer le Gouvernement grec à céder créerait un précédent tragique pour la démocratie européenne et pourrait mettre en marche une réaction en chaîne incontrôlable. Et, d’un autre coté, poursuivre le programme actuel qui a échoué, étendre la dureté économique au delà de toute raison et prolonger l’agonie et les tensions entre les prêteurs et les emprunteurs serait désastreux."
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Or les solutions pragmatiques existent. Mais derrière la technique financière, il y a une réalité politique et idéologique : celle de la construction européenne et de la zone Euro, et finalement la volonté ou non de construire une Europe plus approfondie, plus solidaire, et plus démocratique. La période actuelle augure mal d'une prise de conscience salutaire. Mais qui sait ?

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