#CORSE #DSP #SNCM #Compagnie_Régionale : #Pourquoi une stratégie à risque

Et si le risque apparent en masquait toujours un autre. 
Imaginons simplement que chaque décision masque en réalité un arbitrage subjectivement rationnel entre deux risques. 
Ainsi on cache le très probable dépôt de bilan avant l'attribution de la DSP. Ce qui est pris n'est plus à prendre. Et puis on a ensuite le parachute de la sub-délégation.
On se prépare - au cas où - à troquer une créance contre des navires (stratégie de la SEM d'investissement). 
On ne force pas au paiement des aides illégales pour éviter la liquidation judiciaire tout en s'assurant que les repreneurs ne seront pas redevables de ces dettes, etc....
On vote la poursuite des paiements à la SNCM rejetant sur le préfet la responsabilité d'en contrôler la légalité. Précaution ?
Et rappelons-nous les quasi-menaces de l'exécutif corse,  il n'y a pas si longtemps, à l'encontre de l'actionnaire principal de la SNCM pour sa gestion de fait.
Corde raide sur laquelle s'accumulent des risques et des menaces juridiques réels, et des risques économiques. 
Zig-Zag parfois. 
Choix politique donc. Pur. Mais a-t-il été évalué ? 
Ou attend-t-on quelque inéluctable conclusion comme on attend qu'un fruit soit mûr ? Reste à savoir laquelle...

Posts les plus consultés de ce blog

Mais où est donc passée la politique des transports Par C. Reynaud et P. Salini

L’éclairage des choix, gage de démocratie

Modéliser les transports… pas si simple par Christian Reynaud et Patrice Salini