#Corse : Retrait de la #Stef, ou le nième épisode du feuilleton de la #SNCM
#Corse : Retrait de la #Stef, ou le nième épisode du
feuilleton de la #SNCM
C’était beau, volontaire, professionnel. Mais le
«droit de la concurrence », ou si l’on préfère la lutte
contre les situations monopolistes aura eu raison du rêve. Non la Stef ne
pourra pas prendre le contôle, pour sécuriser la Méridionale, d’une partie des
dépouilles de la #SNCM. L’argument évoqué
par le communiqué du groupe est sans équivoque : « Les demandes de l’Autorité Française de la Concurrence et de la
Commission Européenne ne permettent pas en l’état à #STEF de devenir
l’actionnaire de référence de la future compagnie dédiée aux activités Corse et
donc d’en garantir la pérennité. »
En gros, il aurait fallu que le groupe Stef soit moins
présent, ce qui remettait en cause la perennité de la future compagnie sur la
Corse.
Quand on sait par ailleurs que la #CorsicaMarittima détient
une part prépondérante du fret sur la #Corse, et témoigne d’une réelle volonté
d’être sur le marché quelque soit la décision relative à la SNCM, on comprend
bien que le dossier Stef était devenu fragile. Trop.
Le prochain épisode
ne sera à coup sûr pas le dernier.
Et il est révélateur que ressorte à l’occasion de ce retrait
l’argument « d’un contexte général empreint (…) d’une très grande insécurité juridique ».
En effet, personne ne peut dire avec précision quel sera l’avenir une fois la
décision du tribunal arrêtée. En effet, on peut très bien imaginer alors que la
DSP disparaisse éventuellement pour Ajaccio et Bastia, ce qui modifie
totalement l’économie des dessertes dites de continuité territoriale, d’autant
que la «Marittima» dit vouloir reporter le fret que remettent ses
actionnaires et partenaires à la Corsica Ferries. Et l’avenir de la DSP actuelle maintenue un
an, mais devant impliquer une « subdélégation
jusqu'en octobre 2016 », est loin d'être parfaitement clair. La question se posera de savoir : à qui subdéléguer et comment. Je ne suis pas certain que les uns et les autres aient déjà la
réponse, ou du moins la même façon de la formuler.
Il est donc certain que la décision du tribunal ne
constituera pas le dernier épisode, loin de là, du feuilleton.