#Corse #Maritime # l'exécutif face au risque de crise
La situation crée par la non signature de la subdélégation par la CMN avec Rocca, et l'irruption dès début janvier (voir l'article du Marin) d'un nouvel opérateur entre Bastia et Marseille par l'entremise d'un navire affrété par Corsica Maritima à #Stena (Le Stena Carrier, actuellement au large de Savona), avec le soutien de #Berrebi, et l'annonce d'un préavis de grève à la SNCM, a conduit le nouvel exécutif corse à exposer sa position.
Que peut-on retenir ?
1. L'exécutif n'exonère pas les précédentes mandatures ni l'Etat, de leurs responsabilités dans la situation actuelle, "conséquence directe de cette gestion chaotique, très largement guidée par la prédominance d’intérêts économiques particuliers sur la définition d’un intérêt général."
Ce point de vue est réaliste, même si il passe sous silence les conditions d'adoption de la précédente DSP, depuis annulée.
2. A la suite du refus de la CMN de signer une subdélégation, l'exécutif "a décidé de mettre la CMN en demeure d’assurer le service comme le prévoit l’article 43 du contrat de délégation de service public".
3. L'exécutif va organiser une table ronde mi janvier, avec quatre thèmes :
Que peut-on retenir ?
1. L'exécutif n'exonère pas les précédentes mandatures ni l'Etat, de leurs responsabilités dans la situation actuelle, "conséquence directe de cette gestion chaotique, très largement guidée par la prédominance d’intérêts économiques particuliers sur la définition d’un intérêt général."
Ce point de vue est réaliste, même si il passe sous silence les conditions d'adoption de la précédente DSP, depuis annulée.
2. A la suite du refus de la CMN de signer une subdélégation, l'exécutif "a décidé de mettre la CMN en demeure d’assurer le service comme le prévoit l’article 43 du contrat de délégation de service public".
3. L'exécutif va organiser une table ronde mi janvier, avec quatre thèmes :
- "Les conditions de mise en œuvre économiques et juridiques d’une compagnie maritime corse maîtrisée par les institutions de l’île
- L'élaboration d’une nouvelle DSP maritime recentrée autour des intérêts de la Corse, de son Peuple, et des acteurs économiques et sociaux
- La définition d’une politique de continuité territoriale européenne
- L’élaboration d’une méthode travail permanente avec les institutions de l’Union européenne sur cette question fondamentale, comme nous le ferons du reste sur les autres questions liées à l’avenir de l’île."
Il reste à savoir comment se fera le lien entre les trois premières questions, d'autant que la première peut difficilement ne pas découler largement des suivantes, ainsi que de la nature de l'offre maritime et son évolution.