#UK #Brexit or Not #Brexit ?
La question va occuper l'Europe et le #Royaume-Uni pendant 4 ou 5 mois. Brexit or not ?
Et naturellement on va explorer toutes les conséquences, y compris en ce qui concerne l'intégrité du Royaume Uni. A tout prendre, il peut sembler évident que l'#Ecosse, si le Brexit l'emportait, voudrait de sont côté prendre son indépendance pour rester dans l'UE.
Mais ce qui est dramatique dans cette affaire est double.
1. Qu'un pays, pour important, mais régulièrement marginal qu'il soit, engage une négociation sur le thème donne moi quelque chose pour que je puisse appeler à voter non à une sortie de l'UE, est en soi choquant. D'autres, n'auraient pas eu le même loisir, ni la même sollicitude. Et pourtant on vient de donner - et à l'unanimité - une curieux message. Chaque pays pourrait ainsi donc venir renégocier et revendiquer un statut à part en menaçant de sortir ! On en doute, mais tout de même, curieuse façon de concevoir la construction européenne.
2. Une fois encore tout passe par l'intergouvernemental, et rien que lui ! On négocie entre Etats pour décider qu'un Etat bénéficiera de règles particulières. On aurait aimé qu'en amont le Parlement Européen puisse délibérer, ce que manifestement on n'a pas imaginé lui demander. Le Président du Parlement joue d'ailleurs la carte de l'ouverture d'esprit, et fait mine de ne pas craindre que la boîte de pandore ne soit ainsi ouverte.Pas sûr qu'il faille le croire.
Et le compromis a beau permettre d'espérer que le Royaume Uni reste dans l'Union, rien n'est moins sûr, et tout indique que la construction européenne ne s'en trouve pas grandie.
Et naturellement on va explorer toutes les conséquences, y compris en ce qui concerne l'intégrité du Royaume Uni. A tout prendre, il peut sembler évident que l'#Ecosse, si le Brexit l'emportait, voudrait de sont côté prendre son indépendance pour rester dans l'UE.
Mais ce qui est dramatique dans cette affaire est double.
1. Qu'un pays, pour important, mais régulièrement marginal qu'il soit, engage une négociation sur le thème donne moi quelque chose pour que je puisse appeler à voter non à une sortie de l'UE, est en soi choquant. D'autres, n'auraient pas eu le même loisir, ni la même sollicitude. Et pourtant on vient de donner - et à l'unanimité - une curieux message. Chaque pays pourrait ainsi donc venir renégocier et revendiquer un statut à part en menaçant de sortir ! On en doute, mais tout de même, curieuse façon de concevoir la construction européenne.
2. Une fois encore tout passe par l'intergouvernemental, et rien que lui ! On négocie entre Etats pour décider qu'un Etat bénéficiera de règles particulières. On aurait aimé qu'en amont le Parlement Européen puisse délibérer, ce que manifestement on n'a pas imaginé lui demander. Le Président du Parlement joue d'ailleurs la carte de l'ouverture d'esprit, et fait mine de ne pas craindre que la boîte de pandore ne soit ainsi ouverte.Pas sûr qu'il faille le croire.
Et le compromis a beau permettre d'espérer que le Royaume Uni reste dans l'Union, rien n'est moins sûr, et tout indique que la construction européenne ne s'en trouve pas grandie.