#Transport #routier : On croule sous des textes inutiles

L'histoire des politiques de transport regorge de textes considérés comme vertueux, souvent bien intentionnés, mais dont l'impact réel est au mieux totalement nul, et au pire totalement pervers. 

En fait il y a plusieurs catégories de mauvais textes. Certains sont purement illusoires. On prétend réglementer, ce qu'on ne peut ni contrôler ni sanctionner. Certains sont tordus. En réglementant Pierre, on favorise Paul, et on crée des rentes.
D'autres, enfin se trompent purement et simplement de cible...
Le pire système qui soit est précisément celui où on empile des textes inutiles pervers ou tordus. Rappelons nous 1934 et ses suites... Un système malthusien illusoire et inégalitaire qui a survécu 50 ans !

Depuis une vingtaine d'années, la gestion du transport routier se met à nouveau à empiler des textes inutiles, tant en interne, qu'avec l'objectif de "réguler" la concurrence de nos partenaires. Avec les résultats que l'on sait. Et certains en redemandent hélas.  La gestion "revendicative du droit" (une revendication = un texte) n'est pas efficace. On ne peut réguler un marché en procédant ainsi. Et surtout pas si ses dérèglements sont directement liés à des choix généraux en amont et à l'absence, par exemple, de politique d'harmonisation sociale ou fiscale en Europe. Mais ne faisons pas semblant non plus. Le travailleur indépendant routier (français ou autre) n'est concerné ni par le code du travail ni par le Smic !

Une politique ne peut être que globale et ... réfléchie.


Voir mon ouvrage sur les 150 ans de politique des transports


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