#Sncf : je ne sais rien de la panne mais je connais le coupable
J'adore l'indignation.
Avoir une panne, et avoir du mal à en trouver l'origine, et qui plus est avoir le mauvais goût de l'avoir lors de départs en vacances, c'est, ne trouvez-vous pas, le comble du mauvais goût.
Il faut donc diligenter des rapports - plusieurs c'est mieux -, s'engager à ce que les pannes ne se renouvellent plus, et naturellement dénoncer cette gestion (forcément précédente) qui a laissé la panne s'immiscer.
Car la panne est toujours politique.
Tiens, imaginez un rat décidant de se ronger quelques fils de la SNCF, et tant qu'à faire ceux d'un poste de contrôle. C'est bien entendu le scandale absolu ! Et si un demeuré a mal vérifié l'isolation d'un autre fil, j'imagine que ça ne peut-être que de la faute de ces ânes de politiques et de leurs choix douteux.
On critique rarement, et mollement si on le fait, les projets discutables, ou tout bonnement très couteux et largement illusoires, mais qu'une panne surgisse et c'est toute la politique des transports qui est à revoir.
J'aime ces emportements. Tu as d'un côté quelques dizaines de milliards, un gros trou de financement, des rentabilités illusoires, ... chut ! Mais qu'un rat bouffe un fil, ça, ça vaut un grand barnum télévisuel. Il est vrai que le rat dans un système complexe provoque un onde de choc considérable. Ca disjoncte, personne ne sait où il est ce rat (rassurez-vous je ne le connais pas et je ne sais même pas si c'est bien lui le coupable !), mais tout s'arrête.
Bien sûr on sait encore faire marcher le chemin de fer "à la main", mais pour chercher la panne, il faut arrêter la circulation, et chercher parmi les fils celui qui a servi de déjeuner au rongeur. Un joli casse-tête. Donc tout s'arrête.
Et comme le rat a décidé de faire bombance le jour d'un grand départ, c'est le gros désordre. Et imaginez-vous la ministre des transports montrer du doigt un pauvre rat ! Le ridicule assuré!
Non ! les choses sont bien plus sérieuses. Il faut donc promettre que ça n'arrivera plus jamais, et qu'en conséquence on va prendre toutes les mesures nécessaires. Encore plus difficile que de passer commande de Canadairs ! - ceci dit, avec prudence, aucun ministre ne promet qu'il n'y aura plus d'incendie.
Soyons honnêtes, ça nous est tous arrivés d'avoir une panne rebelle, incompréhensible. Mais quand ça arrive à la SNCF ! vous n'imaginez pas ! Montrons vite du doigt le coupable (pas le rat, mais la Sncf ou Ségo !)
En fait, je n'ai aucune idée de l'origine de la panne. Mais la solution tout le monde la connait. Doubler, tripler les circuits, mettre des boucles de contrôle partout... et espérer que le hasard ne nous joue pas un mauvais tour. On peut aussi mieux protéger de la pluie, de l'humidité, et bien entendu des rongeurs, et des voleurs de cuivre et de fibre optique.
Une probabilité très faible de panne n'est pas une probabilité nulle. D'ailleurs que la panne survienne un jour de grand départ, c'est déjà en soi un risque improbable... Le rat lui s'en fiche. Just do it !
Les accidents nucléaires sont là pour nous le rappeler.
On peut aussi réfléchir à des innovations fortes, penser le système autrement. Ah ? C'est vrai ça les fils ça craint !
Avoir une panne, et avoir du mal à en trouver l'origine, et qui plus est avoir le mauvais goût de l'avoir lors de départs en vacances, c'est, ne trouvez-vous pas, le comble du mauvais goût.
Il faut donc diligenter des rapports - plusieurs c'est mieux -, s'engager à ce que les pannes ne se renouvellent plus, et naturellement dénoncer cette gestion (forcément précédente) qui a laissé la panne s'immiscer.
Car la panne est toujours politique.
Tiens, imaginez un rat décidant de se ronger quelques fils de la SNCF, et tant qu'à faire ceux d'un poste de contrôle. C'est bien entendu le scandale absolu ! Et si un demeuré a mal vérifié l'isolation d'un autre fil, j'imagine que ça ne peut-être que de la faute de ces ânes de politiques et de leurs choix douteux.
On critique rarement, et mollement si on le fait, les projets discutables, ou tout bonnement très couteux et largement illusoires, mais qu'une panne surgisse et c'est toute la politique des transports qui est à revoir.
J'aime ces emportements. Tu as d'un côté quelques dizaines de milliards, un gros trou de financement, des rentabilités illusoires, ... chut ! Mais qu'un rat bouffe un fil, ça, ça vaut un grand barnum télévisuel. Il est vrai que le rat dans un système complexe provoque un onde de choc considérable. Ca disjoncte, personne ne sait où il est ce rat (rassurez-vous je ne le connais pas et je ne sais même pas si c'est bien lui le coupable !), mais tout s'arrête.
Bien sûr on sait encore faire marcher le chemin de fer "à la main", mais pour chercher la panne, il faut arrêter la circulation, et chercher parmi les fils celui qui a servi de déjeuner au rongeur. Un joli casse-tête. Donc tout s'arrête.
Et comme le rat a décidé de faire bombance le jour d'un grand départ, c'est le gros désordre. Et imaginez-vous la ministre des transports montrer du doigt un pauvre rat ! Le ridicule assuré!
Non ! les choses sont bien plus sérieuses. Il faut donc promettre que ça n'arrivera plus jamais, et qu'en conséquence on va prendre toutes les mesures nécessaires. Encore plus difficile que de passer commande de Canadairs ! - ceci dit, avec prudence, aucun ministre ne promet qu'il n'y aura plus d'incendie.
Soyons honnêtes, ça nous est tous arrivés d'avoir une panne rebelle, incompréhensible. Mais quand ça arrive à la SNCF ! vous n'imaginez pas ! Montrons vite du doigt le coupable (pas le rat, mais la Sncf ou Ségo !)
En fait, je n'ai aucune idée de l'origine de la panne. Mais la solution tout le monde la connait. Doubler, tripler les circuits, mettre des boucles de contrôle partout... et espérer que le hasard ne nous joue pas un mauvais tour. On peut aussi mieux protéger de la pluie, de l'humidité, et bien entendu des rongeurs, et des voleurs de cuivre et de fibre optique.
Une probabilité très faible de panne n'est pas une probabilité nulle. D'ailleurs que la panne survienne un jour de grand départ, c'est déjà en soi un risque improbable... Le rat lui s'en fiche. Just do it !
Les accidents nucléaires sont là pour nous le rappeler.
On peut aussi réfléchir à des innovations fortes, penser le système autrement. Ah ? C'est vrai ça les fils ça craint !