Brexit or not ?


Brexit, dur, mou, Brexit tout de même. L’inquiétude monte. Et finalement, cela m’amuse. 
Le Royaume-Uni avait réussi à rester à l’écart tout en étant « dedans ». C’était l’UE mais avec frontières. 
D’où nos murs calaisiens, la jungle et autres effets externes (criminalité, trafics, drames), consentis indirectement via un traité spécifique dit du Touquet[1]. 
Ce qui s’annonce est bien entendu, dans le pire des cas, une amplification du désordre généré par la frontière figurée par la Manche, et une complexification des échanges entre l’UE et le Royaume Uni. 
Même plus « soft », le Brexit ne peut être en effet qu’un grand pas en arrière du point de vue de la fluidité des échanges. Il n’en faut pas moins pour que ceux qui en sont les vecteurs et donc les acteurs – transporteurs et organisateurs de transport – s’émeuvent du Brexit et de l’hypothèse du Brexit dur. Et bien entendu cette inquiétude est partagée des deux côtés du Channel. 
En fait ce qu’on redoute c’est finalement la mise en œuvre réelle de l’essence même du Brexit, c’est à dire la sortie effective de l’UE, la complexification des échanges et l’augmentation des coûts qui va avec. Paradoxalement tout le monde redoute et cherche à atténuer l’effet mécanique de la sortie de l’UE, « brexiteurs » compris.  Va comprendre.

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