#Corse #DSP Maritime « Le bec dans l’eau »

 #Corse #DSP Maritime « Le bec dans l’eau »

Opacité 


Dans une double page publiée ce 25 octobre 2022 par Corse Matin, le quotidien constate que l‘exécutif corse se trouve « le bec dans l’eau » s’agissant de la future (et actuelle) DSP maritime. 

En effet, on ne sait toujours pas quelle est la  conclusion de l’enquête formelle engagée en 2020, et donc la position de la Commission sur la DSP envisagée pour 2023. On peut regretter ces délais, d’autant plus que la problématique posée l’est désormais depuis longtemps, même si les argumentaires des uns et des autres se sont affinés, et que l’échéance de la prochaine DSP se rapproche.

On regrettera aussi qu’il ne soit pas possible, sur des sujets majeurs (et anciens) de créer de la transparence de manière à éclairer les décisions publiques, et… les citoyens.  De ce point de vue la pratique du secret et des « lettres de confort », n’est pas de nature à éclairer les élus et leurs électeurs. 



Tumulte ? 


Pour finir, le sentiment de permanence du «tumulte » dans ce qui ressemble hélas à un feuilleton se trouve donc désormais renforcé dans la mesure où l’exécutif corse aurait décidé, - quoiqu’il arrive - de maintenir sa définition du service public et son évaluation. Ça passera donc ou ça cassera, en ouvrant éventuellement un nouvel ensemble de procédures.

Après les très longs épisodes relatifs à la SNCM (dont on peut penser que le contenu actuel des DSP a partiellement hérité), nous sommes désormais depuis une bonne décennie dans une « saison » exclusivement centrée sur le contenu de la DSP. 

Bien que personne ne nous livre d’analyse coût avantage des diverses formules possibles pour répondre au besoin de services maritimes de la Corse, nous voila donc une fois encore contraints de commenter (ou pas !) les secousses judiciaires éventuelles d’un feuilleton sans fin.


Besoin de transparence de l’évaluation


Je l’ai dit souvent, tant que ce préalable ne sera pas rempli, s’opposeront des théories dont on perçoit les enjeux, mais dont on n’évalue pas les conséquences économiques et sociales. Ainsi, au lieu et place de la sécurisation juridique affichée, nous nous retrouverons peut être une fois encore dans l’incertitude, dont les conséquences peuvent être dramatiques pour tout le monde, avec sa cohorte de demandes de remboursements, et d’indemnisations. Hélas.


P.S.

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