SNCM : A propos de "l'exclusif" du Marin.

Le Marin a publié le 22 mai un "exclusif". 
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Un article qui expose qu'au fond, le démantèlement de la SNCM est bien à l'ordre du jour, et que, par ailleurs, s'agissant de la flotte "Au mieux, un ropax d’occasion serait acheté avec la vente des ferries pour remplacer le vieux Monte d’Oro et satisfaire aux obligations du contrat de DSP". Ce qui fait dire à l'auteur de l'article : "Rien ne se serait donc passé depuis et la future SNCM continuerait alors à avoir une flotte de bric et de broc, source de pertes, à l’opposé du plan Dufour qui prévoyait de miser sur des navires neufs et peu chers à exploiter."

En gros, on vend les bateaux en trop (Maghreb et lignes Corses hors Marseille), on diminue donc le nombre de salariés, et on abandonne le renouvellement de la flotte. 

Ce que ne dit pas l'article c'est que la DSP indique clairement (art.16) que "s’agissant du renouvellement de la flotte de la SNCM, sur la base duquel cette dernière a établi ses prévisions de couts et de recettes concourant à l’équilibre économique de l’exploitation, le « schéma de flotte optimisé », tel que défini à titre prévisionnel à l’annexe 5.2, prévoit le déploiement de quatre (4) nouveaux navires de type « roulier mixte » à partir d’un calendrier prévisionnel de mise en service défini à ladite annexe." Avec des dates prévisionnelles de mise en service en 2016, 2017 et 2018. Il faudrait donc renégocier... et prévoir des avenants.

En effet, si nous doutions du réalisme des prévisions de trafic et de recettes de la SNCM annexées à la convention, il va de soi, qu'à flotte inchangée, elles deviendraient caduques, et les prévisions de dépenses seraient remises également en cause.  

Par ailleurs  (art; 49) : "En cas de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire d'un co-délégataire, la convention est résiliée de plein droit (...)"

 
Un scénario plus compliqué donc qu'envisagé, sauf à considérer comme secondaire la DSP et la responsabilité de l'exécutif corse.