SNCM : la position de Michel Stefani (PCF)
On peut lire sur le Blog de Michel Stefani la position de l'élu du PCF sur les derniers éléments relatifs à la SNCM.
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Sa position peut se résumer ainsi :
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Sa position peut se résumer ainsi :
- "Le gouvernement ne peut s’en affranchir et plier à la logique libérale du low cost, dominée par le dumping fiscal, social et commercial." Selon lui, cette situation conduirait à une hausse des tarifs après la disparition de la SNCM. Il cite l'exemple Sarde en parlant de hausse tarifaire de 170 % (il parlait de 150 % en 2012). - Pour information, ce jour 3 juin 2014, un aller simple Livourne Golfo Aranci coûte - hors toute réduction - moins cher de plus d'1/3 qu'un aller simple Toulon-Bastia. Il suffit de consulter un site de réservation. Mais il est vrai que l'évolution des tarifs a un temps singulièrement inquiété les élus sardes et atteint des sommets. Notons au passage que l'antitrust italien avait été alors saisi - voir le lien - Et jugé : voir la décision de l'AGCM, condamnant les compagnies (mais pas Forship)
- Il met en avant l'enjeu principal de l'emploi, qui chiffre à 4000.
- La somme de 440 millions € dont le remboursement est réclamé "sanctionne la compagnie en lieux et places de l’Etat et de la Collectivité territoriale de Corse (CTC)."
- Il dénonce les subventions allouées par le passé à la Corsica Ferries au titre de l'aide sociale, subventions taxées "d'illégales". Des "aides" qui ont également bénéficié à la SNCM (Nice), et dont la CTC a voté la suppression en 2012 avec l'avis favorable du Conseil Economique social et culturel de Corse. Il est vrai que ce système a fait l'objet d'un recours de la CGT des marins de Marseille en décembre 2013, mais cela ne préjuge en rien de la décision du tribunal non rendue à ma connaissance.
- "La Commission, qui bafoue au passage l’article 14 du Traité de Fonctionnement de l’Union (TFUE), est en mission ultralibérale pour tuer la SNCM quand elle lui réclame 440 M€. " L'interprétation est étonnante. Selon lui cet article implique que "L'UE n'interfère donc en rien dans l'organisation des services publics." . Curieux. L'article indique de manière claire : "Le Parlement européen et le Conseil, statuant par voie de règlements conformément à la procédure législative ordinaire, établissent ces principes et fixent ces conditions, sans préjudice de la compétence qu'ont les États membres, dans le respect des traités, de fournir, de faire exécuter et de financer ces services."
- Sur la SEM : Pour lui, ce projet "tire un trait sur 2600 emplois et encourage une « solution » qui n’a pas le soutien des salariés dans leur très grande majorité mais qui « limiterait la casse sociale... en Corse". Pour lui il s'agit d'une "proposition socialement sanglante".