Transport de fret : Le modèle Suisse tant admiré...
La Suisse est souvent donnée en exemple en raison d'une part de sa politique infrastructurelle active en faveur du rail, et d'autre part, de son rôle précurseur en matière de taxation des poids lourds sur le réseau.
Le Panorama transport mis en ligne par le Bureau Fédéral des statistiques remet en perspective des affirmations.
Il note en effet : "Les prestations de transport de marchandises par la route ont connu une hausse de 151% entre 1980 et 2012 pour atteindre 17,2 milliards de tonnes-kilomètres (tkm); les prestations de transport par le rail n’ont augmenté pendant la même période que de 26% pour atteindre 9,7 milliards tkm (nets). La part du rail a nettement reculé notamment durant les années quatre-vingt: si elle était encore de 47% pour la route et de 53% pour le rail en 1980, elle se situait à respectivement 58% et 42% en 1990. Entre 1990 et 2012, la part du rail s’est réduite progressivement pour atteindre 36%."
Bon, reconnaissons que les parts modales sont bien plus favorables au rail qu'en France, mais cela montre clairement que les objectifs en termes de "gains de parts modales" ne sont pas aisés à atteindre, même au prix d'investissements majeurs.
Le Panorama transport mis en ligne par le Bureau Fédéral des statistiques remet en perspective des affirmations.
Il note en effet : "Les prestations de transport de marchandises par la route ont connu une hausse de 151% entre 1980 et 2012 pour atteindre 17,2 milliards de tonnes-kilomètres (tkm); les prestations de transport par le rail n’ont augmenté pendant la même période que de 26% pour atteindre 9,7 milliards tkm (nets). La part du rail a nettement reculé notamment durant les années quatre-vingt: si elle était encore de 47% pour la route et de 53% pour le rail en 1980, elle se situait à respectivement 58% et 42% en 1990. Entre 1990 et 2012, la part du rail s’est réduite progressivement pour atteindre 36%."
Bon, reconnaissons que les parts modales sont bien plus favorables au rail qu'en France, mais cela montre clairement que les objectifs en termes de "gains de parts modales" ne sont pas aisés à atteindre, même au prix d'investissements majeurs.
En revanche, pour la traversée des Alpes, la Suisse obtient des résultats significatifs : "Là aussi, les transports routiers ont augmenté beaucoup plus
fortement que les transports ferroviaires. La part de ces derniers dans les tonnes de marchandises transportées à travers
les Alpes a baissé de 53% en 1981 à 38% en 2012. Elle est
nettement plus faible en France (15%) et en Autriche (27%) qu’en
Suisse (63%).