Corse : Passagers Juillet 2014 - suite

Le Flash transport de l'Observatoire Régional (ORTC) nous donnait déjà une tendance. Cette fois-ci la livraison des statistiques de transport de passagers pour juillet éclaire un peu plus ce qui s'est passé en juillet.
  • Le maritime

La ventilation de l'activité maritime par port fait, on l'a dit, ressortir une évolution en juillet très négative pour les ports de l'extrême sud (autour de 50% de recul).  
Au total, le fléchissement global de l'ordre de 9% des passagers par rapport à juillet 2013 ne se traduit que par un recul de 6% sur les deux grands ports d'Ajaccio et Bastia. Les véhicules reculent comme le trafic général, autour de 9%.
Les "lignes françaises" sont en retrait global de 11,8 %, et les lignes italiennes de près de 2,7%. Les véhicules reculent de leur côté respectivement de 10,1 % et de 6,5 %. Il est donc probable que les reports de trafic sur l'Italie du fait de la grève ont été relativement négligeables. 
  • L'aérien 

En outre, l'évolution tendancielle du transport de passagers est sur une pente négative depuis maintenant plusieurs années, la croissance du transport aérien, sous l'effet d'une offre plus large et de liaisons dites "low-cost" permettant d'endiguer - mais seulement partiellement - l'érosion du tourisme insulaire estival. 
Au total, les lignes françaises ont ainsi progressé de 2,75 %, tandis que les lignes internationales ont gagné 19,4 % par rapport à 2013.
Le gain d'un peu moins de 27 000 passagers par rapport à 2013 de l'aérien ne compense pas la perte de 76000 passagers du maritime.

Pour autant, la part de marché de l'aérien pour un mois de juillet augmente fortement à 41 %, soit un gain de plus de 10 points par rapport à 2009/2010.

Le recul global de l'ordre de 49500 passagers est plus faible que ce qu'on pouvait craindre "tendanciellement". 

Posts les plus consultés de ce blog

Mais où est donc passée la politique des transports Par C. Reynaud et P. Salini

L’éclairage des choix, gage de démocratie

Modéliser les transports… pas si simple par Christian Reynaud et Patrice Salini