#UE : Plan d'investissement. Moins spectaculaire qu'en apparence
La Commission Européenne a fait le 26 novembre dernier, une communication sur la plan d'investissement pour l'Europe.
L'objectif assigné est "Entre aujourd’hui et la fin de l’année 2017, l’objectif est de mobiliser au moins 315 milliards d’euros en investissements publics et privés dans l’économie réelle."
En fait de mobilisation, il s'agit bien de produire un effet levier de facteur 15 à partir des fonds mobilisés conjointement par la Commission et la Banque européenne d’investissement (BEI) via le nouveau Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) qui sera mis en place au sein du groupe BEI.
"Pour établir le Fonds européen pour les investissements stratégiques, une garantie de 16 milliards d’euros sera établie dans le cadre du budget de l’UE, en appui au Fonds. La BEI engagera également 5 milliards d’euros.".
(16+5= 21 ; 21*15=315 ; CQFD)
Le programme Européen est donc non de 315 mais de 21 milliards € qui devrait permettre de débloquer des projets qui ne seraient pas engagés sans cette capacité de financement supplémentaire.
> A noter : la FBCF européenne (à 28) baisse dangereusement.
Elle représente en 2013 17,3 % du PIB contre 21,3% en 2007.
Son niveau est d'un peu moins de 2300 milliards €. L'accroissement attendu de l'investissement - s'il y a bien une induction de 315 milliards € en 3 ans - est donc de 4,5 % à comparer à la chute de 15 % depuis les années 2007-2008.
L'objectif assigné est "Entre aujourd’hui et la fin de l’année 2017, l’objectif est de mobiliser au moins 315 milliards d’euros en investissements publics et privés dans l’économie réelle."
En fait de mobilisation, il s'agit bien de produire un effet levier de facteur 15 à partir des fonds mobilisés conjointement par la Commission et la Banque européenne d’investissement (BEI) via le nouveau Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) qui sera mis en place au sein du groupe BEI.
"Pour établir le Fonds européen pour les investissements stratégiques, une garantie de 16 milliards d’euros sera établie dans le cadre du budget de l’UE, en appui au Fonds. La BEI engagera également 5 milliards d’euros.".
(16+5= 21 ; 21*15=315 ; CQFD)
L'effet multiplicateur ou de levier vu par la Commission
Le programme Européen est donc non de 315 mais de 21 milliards € qui devrait permettre de débloquer des projets qui ne seraient pas engagés sans cette capacité de financement supplémentaire.
Les projets relatifs aux transports sont "naturellement" au rang de ceux qui pourront être financés, la Commission se contentant à ce stade de souhaiter un renforcement des projets trans-nationaux et l'aboutissement des différentes réformes ou "paquets" en cours d'examen.
Nous sommes donc assez loin d'un programme d'investissement public classique exprimant une quelconque volonté fédérale ou commune, mais de la mise en place d'un système permettant de mieux financer des projets, et donc d'en accélérer la mise en oeuvre. Effet levier donc plus qu'investissement public classique. La véritable question sera de savoir quelle est la réalité de "l'induction d'investissements".
Nous sommes donc assez loin d'un programme d'investissement public classique exprimant une quelconque volonté fédérale ou commune, mais de la mise en place d'un système permettant de mieux financer des projets, et donc d'en accélérer la mise en oeuvre. Effet levier donc plus qu'investissement public classique. La véritable question sera de savoir quelle est la réalité de "l'induction d'investissements".
> A noter : la FBCF européenne (à 28) baisse dangereusement.
Elle représente en 2013 17,3 % du PIB contre 21,3% en 2007.
Son niveau est d'un peu moins de 2300 milliards €. L'accroissement attendu de l'investissement - s'il y a bien une induction de 315 milliards € en 3 ans - est donc de 4,5 % à comparer à la chute de 15 % depuis les années 2007-2008.