#Corse #DSP #SNCM : curieux débat
Le débat engagé lors de l'Assemblée #Corse du 17 juillet 2015 a pu surprendre certains observateurs.
Ils s'attendaient sans doute à ce que le rapport sur la #DSP passe comme une lettre à la poste, l'exécutif ouvrant la porte à la fameuse compagnie régionale d'investissement et d'exploitation "au cas où".
Et patatras, les oppositions se sont révélées, en particulier autour de la Société régionale, à l'instar de #Femu a Corsica, dénonçant un "ersatz, une vraie-fausse compagnie régionale", et du front de gauche, par principe.
Reste que l'Assemblée a rassemblé une majorité sur deux points.
Ils s'attendaient sans doute à ce que le rapport sur la #DSP passe comme une lettre à la poste, l'exécutif ouvrant la porte à la fameuse compagnie régionale d'investissement et d'exploitation "au cas où".
Et patatras, les oppositions se sont révélées, en particulier autour de la Société régionale, à l'instar de #Femu a Corsica, dénonçant un "ersatz, une vraie-fausse compagnie régionale", et du front de gauche, par principe.
Reste que l'Assemblée a rassemblé une majorité sur deux points.
- 1. la validation du principe de la DSP pour huit ans (pourquoi huit ?) avec un calendrier surréaliste choisissant le délégataire quelques jours avant le début de la nouvelle DSP, ne laissant planer que peu de doutes sur le résultat de l'appel d'offres.
- 2. le vote en faveur de la poursuite du paiement des aides compensatoires à la #SNCM. Ce dernier vote représentant une première dans la mesure où il consiste à faire le contraire de ce que demandait clairement la Commission Européenne à la suite d'une demande explicite du président de l'exécutif. Il faut dire que le piège s'était ouvert puisque l'arrêt des paiements conduirait à la liquidation judiciaire de la SNCM, mais sa poursuite ouvre une nouvelle fois la voie à des procédures judiciaires et des pénalités.
La "patate chaude" de la #SNCM n'en finit pas, ainsi, de revenir en Corse et un épisode que certains espéraient clos, se poursuivre.
Et paradoxalement, le problème n'est plus la SNCM ou son successeur, mais encore une fois la DSP et la gestion du passif de plusieurs décennies, au risque d'alimenter encore la machine judiciaire.
Drôle de rapport coûts/avantages des débats relatifs aux transports avec la Corse.