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SNCM : mon papier pour TIH n° 464 : "SNCM : quand tout s’affole"

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Flash back Au départ il y a une compagnie. Monopoliste ou presque. Elle dessert la Corse, et le Maghreb.   Une compagnie singulière, dont la capital initial revenait à la Compagnie Générale Maritime et à la SNCF, et qu’on a appelé SNCM, histoire de rappeler à tous le caractère le l’entreprise. C’est l’héritière de la « Transméditerranéenne » crée en 1969 (par addition des flottes et services méditerranéeens de   la « Transat » et de la « Mixte »).   Nous sommes en 1976. Le gouvernement instaure le « service public de continuité territoriale » et confie à la nouvelles compagnie et à la Méridionale la tâche de le mettre en œuvre pendant 25 ans. Un des résultat de la « charte » mise en place par Libert Bou, un « Monsieur Corse » remercié début 1976. Avec l’idée folle, dont j’ai gardé souvenir, de faire dériver les tarifs maritimes de ceux de la SNCF.   On fait « comme si ». Héritage La Corse, à travers son statut particulier, hérite de la continuité territoriale au début des

"Etre Ministre des Transports, drôle de métier ! " est repris par le Cercle Les Echos

Voir le Cercle  Via Twitter

Sur le Blog francetvinfo Les aventures du PIB

Un petit article sur le PIB.  A lire ici

Quelle logique pour la réforme territoriale ?

Un papier à voir :  Voir le blog de Médiapart

SNCF : clarification de la CGT ?

Selon un interview publié par Le Parisien, Thierry Lepaon, son secrétaire général aurait déclaré  «On a simplement expliqué que s'il fallait plus de temps au gouvernement, il pouvait reporter de plusieurs jours les discussions. La CGT n'a jamais demandé le report ni le retrait du projet de loi. On n'est pas contre une loi mais contre son contenu. Il faut en discuter».

SNCM : Le préavis de la CFE CGC

Le préavis in extenso Le site su Syndicat des cadres navigants de la marine marchande

Ce que se sont dit Gilles Simeoni et Bernard Cazeneuve

A écouter. 

SNCF : Accord Ministère CFDT

L'accord de modernisation  du Projet de loi portant réforme ferroviaire à été signé ce jour au Ministère des Transports par le Ministre et la CFDT.  On peut le trouver ci-après  VOIR L'ACCORD

Corse, Statut de résident : Mon papier dans le "Cercle Les Echos"

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La revendication du « statut de résident » est le révélateur d’une rupture entre croissance et développement Ovni politique ? … pas pour tout le monde Les débats institutionnels ont mis en avant en Corse la thématique du « statut du résident ». Autant celle-ci est comprise en Corse, mais pas nécessairement toujours soutenue par tous [1] , elle l’est beaucoup moins sur le continent. Une sorte d’Ovni politique. Il faut pour autant s’interroger sur ce qui est mis en avant ou ce qui explique l’essor puis l’adoption du principe du « statut du résident » en Corse, en forme de vœux, dans l’attente des adpatations institutionnelles nécessaires. Une évolution pour le moins problématique. En effet,  la logique qui conduirait à revendiquer pour une population de ne pas être dépossédée de « sa » terre au profit de « résidents secondaires » pourrait être comprise y compris en dehors de Corse, voire partagée dans des zones où le poids des résidences secondaire

UE : Conseil sur les prix de l'énergie - Conclusions

Le relevé de conclusions comprend en particulier ce paragraphe :  le Conseil " SOULIGNE qu'il est nécessaire d' améliorer rapidement les interconnexions, en accordant toute l'attention voulue aux parties périphériques et/ou moins bien connectées du marché unique , et la mise en œuvre des règles du marché intérieur de l'UE, en veillant, en même temps, à passer progressivement de mécanismes de soutien aux énergies renouvelables  à une plus grande intégration des marchés et à des instruments plus efficaces au regard des coûts et davantage fondés sur le marché, notamment en assurant une plus grande convergence des régimes d'aide nationaux pour l'après-2020 en vue de modérer les coûts énergétiques supportés par les utilisateurs finals." ---- Compliqué et difficile à décrypter... comme souvent. Voir la totalité du relevé de conclusions

Etre Ministre des Transports, drôle de métier !

Disons-le tout net, les ministres des transports ne savaient pas tous, avant d'être nommés vraiment dans quelle galère ils se retrouveraient. Les grèves y sont une sorte de sparadrap à la Capitaine Haddock (in l'Affaire Tournesol ). Les transports sont un secteur d'abord multiple et complexe - ce qui oblige à travailler et ne pas tout confier au "réflexe politique".  Et qu'on affuble le titulaire d'un titre de Secrétaire d'Etat, - de plein exercice ou non - de Ministre, voire de Ministre d'Etat, ne change rien.  In fine, il est en première ligne, et "sa tutelle" le laisse naturellement  remplir sa fonction première de démineur.  Car ce secteur est copieusement agité par des grèves, ou, si ce ne sont des grèves, par des mouvements, blocages, manifestations, qui, en touchant  à la mobilité, entravent la vie économique.  Et le paysage n'est pas simple. Forte diversité syndicale, aussi bien patronale qu'ouvrière, particularismes

Alitalia : 2251 licenciements confirmés

Selon 24 Ore, le licenciement de 2251 personnes est confirmé.  Voir l'article

SNCF - Cercle Les Echos : mon papier sur la grève "symbole de l’échec des réformes passées"

La grève à la SNCF, un symbole de l’échec des réformes passées Voir le site du Cercle Les grèves SNCF ont une grande particularité, comme avec celles de la SNCM et de quelques autres entreprises nationales, de ne pas porter sur des sujets classiques (conditions de travail, salaires, qualifications) mais sur leur endettement, ou mieux encore la politique nationale qui les encadre. Au fond, la structure de la future SNCF devient un symbole, et avec lui l’échec des réformes passées. La posture politique n’est pas celle d’un syndicalisme revendicatif classique mais d’un syndicalisme politique, le mouvement tendant  à signifier à la représentation populaire et au gouvernement « la bonne conception du service public », de son organisation et de son financement. De ce point de vue les organisations appelant à la grève veulent apparaître comme des entités qui combattent pour la société dans son ensemble, et non pour elles-mêmes. L’argumentaire des syndicats n’est pas dénué de fondement

Dourges-Tarnos : 4ème épisode, mon papier publié dans TIH n° 463 : "une idée saugrenue bien coûteuse"

TIH a publié dans son numéro 463 mon article consacré à la liaison Dourges-Tarnos d'autoroute ferroviaire.  Le document analyse le dossier de l'enquête publique (partie économique et technique).  Voir la copie de mon article de TIH A noter, le Maire de Tarnos, Jean-Marc Lespade, répond dans le même numéro au questions de TIH. Pour lui, l'autoroute ferroviaire ne répond pas à l'intérêt général, mais vise à "satisfaire les intérêts de quelques industriels sur le dos des contribuables français"... A suivre

SNCB Logistics : Nouveau Plan, nouvelle société,...

Selon l'Echo, tout en poursuivant des discussions pouvant aboutir à la cession de SNCB logistics à la DB-Schenker, cession qui semble peu probable selon l'article,  la direction de l'entreprise a élaboré un plan dont l'objectif est le retour à la profitabilité.  Une nouvelle société serait crée, chargé de l'ensemble du Fret et associer à d'autres partenaires comme le Port d'Anvers, ou Arcelor Mittal.   Voir l'article sur Lecho.be

Chine : Nouveau plan de développement de la logistique

Selon Radio Chine internationale,   " Le Conseil des Affaires d'Etat, gouvernement central chinois, a approuvé mercredi un plan pour le développement de l'industrie de la logistique." Voir la dépêche (nouveau lien): 

Novatrans : des questions

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Un article publié par Transport Info Hebdo  n° 463 revient à la fois sur le changement de DG de Novatrans, les retards dans le paiement des subventions de l'Etat à la société, et le recul d'activité relevé début 2014, douchant les espoirs  de son actionnaire principal Groupe Charles André.  Selon les informations révélées par le magazine l'exercice 2013 se solderait par un résultat à l'équilibre avec un effectif réduit de moitié. Mais l'évolution actuelle du marché ferait craindre le retour des pertes.  Pour information l'entreprise, rachetée début 2013 à Sncf-Geodis dégageait depuis longtemps un Excédent Brut d'Exploitation et un résultat net  négatifs.  On pourra consulter avec intérêt le rapport annuel de l'UIRR. EBE et Résultat net de Novatrans avant la reprise par GCA (source : bilans déposés au greffe)

Corse : Le flash transport de mai est en ligne

On le trouvera à l'adresse suivante : ORTC

Grève SNCF... sans fin ?

La grève SNCF est donc en cours.  Tout le monde a bien compris que le motif principal est de manifester contre le projet de réforme du gouvernement, qui, selon eux,  " ne règle en rien le problème de l’endettement et ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997." On est donc dans les traditionnelles grèves portant sur les rapports généraux entre une entreprise nationale et l'Etat, et non sur des questions salariales ou de conditions de travail.  On flirte donc avec ce qu'on appelle une grève politique, et avec une thématique connue : " nous agirons pour vous" , ou grève par procuration,  qu'on retrouve dans le tract diffusé par les organisations syndicales.  C'est une posture fréquente chez les cheminots, qu'on retrouve aussi à la SNCM, lorsque certains syndicats ont fait grève en gros "contre leur actionnaire " ou pour en changer.  Mais ce qui frappe aussi c'est le caractère redondant -