Disons-le tout net, les ministres des transports ne savaient pas tous, avant d'être nommés vraiment dans quelle galère ils se retrouveraient. Les grèves y sont une sorte de sparadrap à la Capitaine Haddock (in l'Affaire Tournesol ). Les transports sont un secteur d'abord multiple et complexe - ce qui oblige à travailler et ne pas tout confier au "réflexe politique". Et qu'on affuble le titulaire d'un titre de Secrétaire d'Etat, - de plein exercice ou non - de Ministre, voire de Ministre d'Etat, ne change rien. In fine, il est en première ligne, et "sa tutelle" le laisse naturellement remplir sa fonction première de démineur. Car ce secteur est copieusement agité par des grèves, ou, si ce ne sont des grèves, par des mouvements, blocages, manifestations, qui, en touchant à la mobilité, entravent la vie économique. Et le paysage n'est pas simple. Forte diversité syndicale, aussi bien patronale qu'ouvrière, particularismes...