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Vient de paraître 150 ans de #politique_des_transports

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patrice salini ‏ @ PatriceSalini 150 ans de politique des transports sur Amazon

#Sernam & #aides illégales : décision de principe sans effet ?

Le Tribunal de l'UE vient de rendre son arrêt sur l'affaire "#Sernam".  Voir l'arrêt En gros, il y a bien confirmation du caractère illégal des "aides d'Etat"  touchées, mais aussi qu'on ne les recouvrira pas puisque c'était une condition suspensive de la reprise, et que la Commission avait indiqué qu'il n'y avait pas "continuité économique" . Un sujet strictement comparable à celui de la #SNCM. Bref tout ça était illégal, mais on ne peut plus rien faire. Une situation qui risque de se reproduire dès lors que, d'une part, la Commission adresse des lettre de confort, et que les procédures (de recouvrement des aides illégales et des recours) traînent en longueur.  Notons au passage, que l'une de parties au dossier - #Mory SA et Mory Team - a depuis disparu.

#Bataille_navale annoncée au large de la #Corse ?

On en parlait, on le supposait, certains l'espéraient, d'autre le redoutaient. Ce sera parti. En Janvier, alors même que Rocca reprendra les commandes de ce qui aura été sauvé de la SNCM, tout en vivant sous la menace de l'appel-nullité intenté par Corsica Maritima, cette compagnie alliée à Berrebi serait sur le point de lancer une ligne entre Marseille et Bastia avec un pur roulier destiné au fret. Viendrait ensuite une autre ligne reliant cette fois-ci Ajaccio à Marseille.  Voir Le Marin En soi, quelque chose de logique, et dirons certains, de sain,  qui prouverait en effet que les candidats repreneurs avaient de véritables raisons et de réels intérêts à vouloir reprendre la SNCM.  Une situation qui aura nécessairement pour conséquence de produire des réactions de la part des acteurs sur ce marché. Ainsi, sans certitudes sur l'avenir (de la DSP), et au sortir d'une période dramatique consécutive à la "privatisation" manquée de la SNCM, et une gesti

#Autorité_de_concurrence : Condamnation des messagers 672 millions €. Discutable ?

L'Autorité de la Concurrence vient donc de condamner les messagers, et l'organisation professionnelle #TLF, à payer plus de 672 millions d'Euros ,  du fait de différents griefs.  Des sanctions présentées - au terme d'un rapport de 233 pages - comme  "proportionnées à la gravité des faits, à l’importance du dommage causé à l’économie et à la situation de chacune des entreprises sanctionnées"  Un dommage dont on ne trouvera pas véritablement l'évaluation précise dans la  décision.    Quels sont les griefs ? • L'un d'entre eux est défini ainsi : "(...)une pratique concertée visant à restreindre le jeu de la concurrence entre elles sur un élément de prix, dénommé « surcharge gazole », en convenant de la répercussion des variations du prix du gazole selon une méthode commune."  On comprend l'émotion des entreprises, par ailleurs engagées alors dans des réflexions avec l'Ademe pour évaluer correctement le CO2 émis p

La politique #maritime de la #Corse. Questions après la victoire de #Pè_a_Corsica

La politique #maritime de la #Corse. Questions après la victoire de #Pè_a_Corsica La politique des transports maritimes intéressant la Corse est soumise depuis maintenant de trop longues années, au rythme d’un feuilleton, enchaînant rebondissements et coups de théatre, sans stabiliser la situation. On peut même dire que l’on joue depuis plus de 25 ans, une sorte de jeu de la patate chaude, le suivant héritant de l’objet brûlant. Or l’élection territoriale du 13 décembre devra nécessairement trancher dans le vif, si, et on peut penser qu’il en sera ainsi, le « dossier » est, enfin, examiné avec sérieux. Ce qui n’empèche nullement les incertitudes. D’autant que les acteurs ne restent pas l’arme au pied, à l’instar des professionnels ayant créé Corsica Maritima, bien décidés à former un appel-nullité   contre la reprise par Rocca de la SNCM.   De toutes façons, la SNCM a une existence légale qui s’éteindra le 4 janvier. ·       A cette date, la question qui se posera sera

#Histoire de la #politique des #transports terrestres de #marchandises en #France depuis le milieu du XIXème siècle

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Histoire de la politique des transports terrestres de marchandises en France depuis le milieu du XIXème siècle Mon livre est sorti aux Editions Universitaires Européennes. Il y a un peu plus d’un siècle et demi les hommes étaient en train de réaliser une extraordinaire révolution technique et économique en permettant de briser l’espace au moyen du temps sur terre. Ce fut le début d’une histoire financière et économique complexe, et bien entendu d’une histoire politique riche. Mais l’intervention publique ne naît pas avec le chemin de fer. Les transports constituent un enjeu économique trop important pour ne pas mobiliser l’attention des pouvoirs publics et leur intervention réglementaire, financière, ou directe, ne serait-ce que pour assurer le développement des infrastructures. Ce livre s'interroge sur le lien complexe entre l'économie, l'intervention publique et le domaine particulier du transport terrestre de fret ces 150 dernières années. Voir le site

#Corse : Histoire des dessertes #maritimes de #service_public : coûteux et décevant ?

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Histoire : Desserte maritime de la Corse, mélanges et globalisation ne font pas une politique L’histoire de la #Corse et de ses transports maritimes n’est pas sans susciter de sérieuses critiques à légard de l’Etat (français en l’occurrence), doublées d’une critique de son dispositif fiscal. En réalité les choses, comme souvent, sont un peu plus complexes qu’on pense . Contrairement à ce que qu'on peut parfois imaginer [1] le commerce maritime insulaire n’était pas, au début du XIXème siècle et pour un bon moment, une affaire de lignes régulières à l’image de nos ferries et navires rouliers contemporains.  Considérons aussi la particularité d’un pays qui, fondamentalement lié à l’Italie, se trouvait dans le giron français, puis anglais, puis à nouveau français.   Et dans ce contexte, les régimes douaniers, moins systématiques qu’on le dit parfois, ont assez peu d’impact sur un trafic demeurant longtemps modéré tant à l’export (quelques milliers de tonnes, dont beaucou